La Dépêche vient de rendre compte de la rencontre Hollande-Malvy au moment de la réception de la Légion d'honneur. Nous apprenons que les deux hommes ont parlé du bon vieux temps quand ils prenaient le train de nuit, Toulouse-Paris. La ligne POLT sent bon la nostalgie. Mais depuis, modernité oblige, suivant le concept que la SNCF n'est pas un hôtel, c'est la guerre aux trains de nuit et jamais au grand jamais on n'a mis en place sur la ligne Toulouse-Paris par Bordeaux, un train de nuit. On en est droit de se dire que Malvy a du en profiter pour rappeler que cette LGV au grand confort, c'était son impératif, l'impératif de son plaisir à faire de la politique !
Si je trouve des qualités à Barèges, j'en trouve bien plus à Malvy mais l'âge c'est l'âge et souvent il crée des obsessions dont il faut se méfier.
Bref, que cette légion d'honneur lui soit un moyen de réfléchir à un futur pour les citoyens de notre temps. J-P Damaggio
La Dépêche
Légion d'honneur : Hollande décore Martin Malvy
Publié le 06/11/2013
À l’évidence, c’était un réel plaisir pour François Hollande d’élever hier Martin Malvy au grade d’Officier de la Légion d’Honneur.
Dans un salon de l’Elysée, autour du récipiendaire, avaient pris place sa famille et une cinquantaine d’invités parmi lesquels les quatre ministres de Midi-Pyrénées (Philippe Martin, Anne-Marie Escoffier, Sylvia Pinel et Kader Arif) auxquels s’était joint Laurent Fabius, ainsi que des parlementaires, Jean-Michel Baylet, Dominique Orliac, Jean Launay, Alain Rousset, les deux présidents des Assemblées parlementaires, Claude Bartolone et Jean-Pierre Bel, enfin Nicole Belloubet, membre du Conseil constitutionnel.
François Hollande a rappelé le parcours politique de Martin Malvy qui tient, selon lui, en un seul mot : «fidélité».
Train de nuit
Fidélité à un département, le Lot, à une ville, Figeac, à une région, Midi-Pyrénées, et à un homme, François Mitterrand.
«Vous avez donné le meilleur de vous-même pour la vie publique. Aujourd’hui, la République vous distingue, mais vous avez distingué la République. Vous êtes aussi homme de travail, c’est-à-dire plus tôt que les autres au bureau, et toujours sur le terrain», a souligné le Président.
Dans sa brève allocution de remerciements, Martin Malvy s’est dit «touché» par le mot de fidélité, rappelant qu’il n’était pas destiné à faire de la politique mais qu’il avait choisi cette voie lors d’une interview de François Mitterrand pour «La Dépêche du Midi» en 1965…
Une orientation qui est devenue une passion. Et le président de Midi-Pyrénées de faire une confidence : «Je me suis fait une promesse : le jour où je substituerai une contrainte à la satisfaction personnelle, j’arrêterai la politique. Aujourd’hui, je ne sais pas encore…»
Ensuite, devant les petits fours, Hollande et Malvy ont évoqué leurs souvenirs communs, lorsque tous deux députés, ils voyageaient ensemble dans l’inconfort du train de nuit qui les conduisait à Paris…
La Dépêche du Midi