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Jean-Pierre Pierdon Nérac (Front de Gauche)

Quelle est votre position sur le projet de LGV ?

Nous y sommes opposés pour des raisons écologiques, parce qu'il est inutile qu'il représente un exemple du gaspillage de l'argent public et parce qu'il participe à la liquidation des services publics via le partenariat public-privé. Ce projet, qui isolerait les territoires, va aussi à l'encontre de ce que nous défendons, à savoir la remise en état des voies secondaires.

Xaintrailles : Robert Ribera

« Issus du collectif anti LGV, nous avons décidé de nous présenter au suffrage des Xaintraillaises et Xaintraillais. Porteurs de projets cohérents et innovants, de sensibilités de gauche, écologiste et citoyenne, nous sommes l'alternative aux listes sans étiquette qui ne sont pourtant bien souvent que des listes de droite […]. Les mesures envisageables à l'échelle de notre village peuvent paraître dérisoires, mais c'est à partir de la somme d'actions locales que nous apporterons des solutions à des problèmes globaux. » Ainsi les membres de la liste « Osons dans un village dynamique, solidaire et social », expliquent leur engagement.

Michel Ponthereau Fargues sur Ourbise (déjà contre la LGV)

Ce PLU sera aussi l'occasion de repenser à l'aménagement de la traversée du village, à l'agrandissement de la station d'épuration, à des aménagements de réseaux et de voirie. « Il faut aussi développer l'aide à la personne, protéger le cadre de vie et l'environnement, maintenir les services de proximité, réaffirmer la position sur la LGV, sauver le patrimoine bâti, réaménager les cimetières avec un jardin du souvenir et faire valoir le village au sein de l'intercommunalité. »

Le Front de Gauche à Agen

La liste citoyenne du Front de gauche s'oppose aussi clairement à la LGV, « absurde et criminelle à l'environnement », « au parc industriel surdimensionné dans la campagne du Bruilhois » ou à la reconstruction du barrage de Beauregard. Objectif affiché : que « les choix de la Ville et de l'Agglomération privilégient les attentes du plus grand nombre et s'adressent aussi aux plus défavorisés et pas que, comme aujourd'hui, au monde des affaires. »

Feugarolles : Yves Da Dalt

Dans d’autres domaines, le groupe considère que le projet LGV n’est pas qu’un enjeu électoral, plusieurs membres de l’équipe étant impliqués au sein de l’association «Très Grande Vigilance en Albret» pour l’aménagement des lignes existantes. «Notre liste est apolitique, ce qui lui donne toute liberté. Notre équipe a l’ambition de servir Feugarolles et non de se servir de Feugarolles.

Le candida PS à Agen

Emmanuel Eyssalet a exprimé sa position concernant la LGV : «On s’opposera à cette ligne LGV». Ces quelques mots ont suffi à jeter un pavé dans la mare. En effet, en affirmant cette position, le candidat PS s’est mis dans une position à contre-courant de nombreux élus socialistes concernés par la question, parmi lesquels on retrouve Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine, Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, Pierre Camani, président du conseil général ou encore Matthias Fekl, député de Marmande et premier secrétaire fédéral du parti. Ce dernier explique : «Je ne partage pas la position d’Emmanuel Eyssalet mais il est libre de la défendre. La LGV se fera. Maintenant, l’enjeu prioritaire est la qualité de la ligne TER entre Bordeaux et Toulouse.» Pour Lucette Lousteau, cette prise de position semble se faire «un peu tardivement» mais elle ne voit «pas de remise en cause de la politique du gouvernement». Reste qu’au sein du PS, ils ne sont guère nombreux à s’être déclarés contre la LGV. (La Dépêche)

Observations ailleurs

Jean-Paul Daudou maire de Périgueux

Le maire veut absolument privilégier la liaison en train vers Paris via Limoges. N’est-ce pas plus réaliste d’améliorer la liaison avec Bordeaux pour profiter, en 2018, de la LGV ?

Blaye : une maire en lutte contre COSEA

Le maire de Marsas Brigitte Misiak ne ménage pas sa peine pour obtenir de Cosea, le consortium en charge du chantier de la LGV, qu'il maintienne en état les routes empruntées par les engins sur la commune. Notamment la D18, porte d'entrée dans Marsas. « Avec les trous sur le côté, les gens roulent à gauche pour ne pas abîmer leur voiture. Et ils viennent me voir pour leurs pneus éclatés, leurs amortisseurs cassés. »

Brigitte Misiak a envoyé depuis le mois de juillet plusieurs courriers à Cosea pour demander « de boucher les trous et de revoir l'ensemble du tapis de la voirie extrêmement bosselé sur les 100 mètres ». La dernière lettre date du 24 février. « Je n'ai pas eu de réponse », se désole l'élue qui regrette « un manque de dialogue et de considération ».

Entre-temps, Cosea a bouché des trous, mais la chaussée reste déformée et les véhicules ont pris l'habitude de rouler au milieu.

Didier Carrègue, responsable du chantier de la LGV sur ce secteur, indique que des travaux de réfection pendant cette période de mauvais temps n'auraient servi à rien, au contraire. « On aurait fait plus de mal que de bien. La route n'est pas confortable, mais il n'y a pas de danger et nous essayons de boucher les trous au fur et à mesure. » Didier Carrègue indique que la demande de la maire de Marsas « a été prise en considération. On est conscients de la situation ». En cette période électorale, Brigitte Misiak tient aussi à faire taire des rumeurs dans le village comme quoi elle n'agirait pas, ou encore « qu'on attend qu'il y ait un mort pour faire quelque chose ». Elle rappelle que « la D18 est une départementale hors agglomération. Le maire n'a pas la compétence. »

Pour le village de Marsas, le chantier de la LGV n'est pas de tout repos. « On subit la boue et la poussière quand c'est sec. Les véhicules sont dans un état épouvantable. » Au mois d'octobre, des camions d'entreprises sous-traitantes du chantier ont traversé le bourg malgré les interdictions. « Il a fallu se battre, prendre des photos et écrire pour obtenir une remise en état de la route », raconte Birgitte Misiak.

Mont de Marsan : Céline Piot Front de Gauche préfère prendre le bus

Haro sur la LGV de cette candidate Front de Gauche

Roland Hirigoyen Mouguerre

Le développement de Mouguerre s'entend désormais dans le cadre de l'intercommunalité ?
En effet, l'intégration communautaire se poursuit, et touche en particulier le développement économique. Ainsi, Ikea, la reconversion des Salines ou la fin de l'aménagement du Centre européen de fret seront les grands dossiers à venir, intégrés dans le cadre de Nive-Adour.

Le refus sans concession d'une nouvelle voie LGV est porté par l'ensemble des élus communautaires, à commencer par ceux de Mouguerre. D'ailleurs, pour la première fois, les Mouguertars éliront prochainement des délégués communautaires.

Un citoyen

«Je souhaiterais intervenir sur deux sujets d’actualité :

Le premier est la LGV. Ancien élu de l’agglomération, je me souviens de l’intervention de la SNCF dans les réunions du district qui venait nous expliquer qu’il n’était pas rentable qu’un TGV fasse halte à Agen car la rentabilité était de 300 km entre deux arrêts. Les calculs ont dû changer ?

D’autre part, gagner quinze à vingt minutes sur un voyage, c’est peu surtout qu’il faudra au moins trente minutes pour se rendre à Ste-Colombe."

Cette lettre de lecteur ne donne pas le nom de cet ancien élu

Tag(s) : #élections, #LGV
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