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Tout le monde le sait, Ségolène Royal pense que les projets LGV doivent être financés par l’Etat. Voilà pourquoi elle a refusé de financer Bordeaux-Tours en tant que présidence de la Région au cœur du projet et voilà pourquoi elle refuse de financer Limoges-Poitiers qui la concerne également.

A présent elle est ministre. Va-t-elle tenir le même langage ?

Elle a pris comme conseiller spécial Jean-Louis Bianco qui, dans un rapport important a dit tout le bien qu’il pensait de la rénovation prioritaire des lignes existantes.

Mais les premiers discours de la ministre ne sont pas aussi clairs que ses actes.

Elle ne veut pas remettre en cause les objectifs de financement des infrastructures de transport actés par Jean-Marc Ayrault en juillet 2013, sur la base du scénario proposé par la Commission Mobilité 21 sauf que cette commission tablait sur les revenus de l'écotaxe que Ségolène Royal veut abandonner au profit d'une hypothétique taxe sur les sociétés d'autoroutes qui font 2 milliards de bénéfices par an.

Michel Sapin n'est pas d'accord et on nage dans l'incertitude mais Ségolène Royal affirme : « J’espère qu’on va pouvoir faire émerger une solution consensuelle ... pour que nous puissions commencer très rapidement les appels d’offre sur les grandes infrastructures que notre pays attend » a-t-elle poursuivi.

La solution consensuelle sur Limoges-Poitiers c'est laquelle ? D'autant que le compte à rebours a commencé : il reste sept mois à l'Etat pour signer la déclaration d'utilité publique sinon l'enquête d'utilité publique est déclarée à refaire !

Jean-Paul Damaggio

Tag(s) : #limoges LGV rénovation lignes existantes, #commission mobilité 21, #LGV
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