Voilà, le lobby pro-LGV vient encore de frapper. Ma compagne a vu le reportage sur France 3 d'où il ressort que cette fois nous y sommes, la LGV est là. Dans le meilleur des cas c'est pour dans dix ans mais dix ans c'est demain…
L'article de La Dépêche est de la même veine sauf que les politiques en sont totalement absents, or ILS DECIDENT.
Conséquences : on ne compte pas le nombre de contre-vérités dans ce texte !
Mais ce fait ne nous étonne plus de la part d'Euro-Sud Transport : un lobby imbuvable payé par nos impôts !
Comment faire pour que la super région du Midi ne vienne pas bousculer et même anéantir le GPSO ?
1 ) Crier aux incohérences ? La pire de toutes est celle qu'ils défendent, la LGV !
2 ) La création d'emplois ? C'est le mot magique qui est à présent fixé à 15 000 pour a réalisation. Pour Tours-Bordeaux Rousset avait parlé de 40 000 et allez voir sur le site de Vinci ce que ça donne : 5000 emplois au maximum. Or la LGV Bordeaux-Toulouse est plus courte ! Mensonge insupportable !
3 ) A 9 milliards d'euros ? Voilà enfin une info sérieuse mais va-t-elle prendre le dessus sur celle de RFF qui parle seulement de 5 milliards ?
4 ) Le Partenariat-Public-Privé a été abandonné par les autorités politiques ! Et là, ils le ressortent du chapeau ! Ils sont prêts à tout !
5 ) «L'argent, on va le trouver» sauf dans la poche de Jean-Louis Chauzy le ROI incontestable de CESR de Midi-Pyrénées. Bravo à ceux qui l'élisent à ce poste !
6 ) Et comble du mensonge si la nouvelle région peut porter un coup à Bordaux-Toulouse par contre elle rend évi0dente Toulouse-Narbonne ! Tout le monde en convient à présent cette ligne n'a nullement besoin d'une LGV et le TGV Toulouse-Barcelone qui est un fiasco vient de le confirmer. Et qu'on ne vienne pas me dire que ce fiasco tient au petit tronçon manquant de grande vitesse entre Toulouse et Narbonne. Sur une telle distance une LGV n'apporte rien !
7 ) On a seulement le calendrier de l'enquête d'utilité publique qui semble vrai. Même si certains continuent de dire que cette enquête va commencer le 3 juin !
Mais que peut ce modeste blog contre le matraquage de la machine médiatique. JPD
L'article de La Dépêche
LGV Bordeaux-Toulouse : les acteurs économiques s'impatientent
Lancé depuis l'Élysée, le big bang territorial a ricoché, hier à Toulouse, sur la conférence de presse d'Eurosud Transport consacrée aux enjeux du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest. Le prétexte, il est vrai, était tout trouvé.
La future LGV, qui, en 2024, doit rapprocher les deux métropoles régionales que sont Toulouse et Bordeaux n'est-elle pas un lien essentiel entre l'Aquitaine, Midi-Pyrénées et, le Languedoc-Roussillon dans l'hypothèse, aujourd'hui peu probable, où elle serait prolongée vers la Méditerranée ?
Las ! Cette vision d'un grand Sud-Ouest qu'incarne le GPSO, de l'Atlantique à la Méditerranée, avec les Pyrénées comme accoudoir et l'Espagne comme alliée, s'est heurtée aux réalités politiques du big bang.
La seule fusion entre Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon, que Jean-Louis Chauzy a comparé, par une métaphore culinaire, à un «aligot aux anchois de Collioure», a été plutôt mal digérée par les intervenants.
«Un découpage qui n'a pas de sens» a tranché Alain Di Crescenzo, le patron de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse. «Il y a des incohérences» a renchéri le président du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser).
Les infrastructures au cœur de la bataille pour l'emploi
Passés les regrets, la LGV est revenue sur le tapis avec cette évidence rappelée par M. Di Crescenzo : «il n'y a plus de temps à perdre».
Car derrière ce projet à un peu plus de 9 milliards d'euros, se profilent des retombées importantes sur l'économie, et l'emploi. «Faciliter l'implantation des groupes internationaux, fluidifier la circulation de nos collaborateurs et de nos marchandises, rapprocher les régions françaises et espagnoles, les bassins d'emploi créateurs de valeur pour peser à une échelle internationale : tels sont les enjeux des LGV dans le Sud-Ouest européen» a-t-il rappelé.
Le programme GPSO, c'est 15 000 emplois estimés, dont 10 000 pour la seule réalisation, à l'horizon 2024, de la LGV Bordeaux-Toulouse. «C'est aussi une opportunité pour le secteur des travaux publics, fortement tributaire de la commande publique. Ces dernières années, il a perdu 2 500 emplois dans la région» a souligné Thierry Le Friant, président de la fédération des travaux publics de Midi-Pyrénées.
La possibilité d'un partenariat public-privé ?
Les incertitudes financières qui pèsent sur le projet, notamment en raison de la suspension de l'écotaxe qui devait alimenter l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), ne constituent pas, selon eux, un obstacle rédhibitoire.
«L'argent, on va le trouver» a affirmé Jean-Louis Chauzy, quitte à solliciter, au nom du principe de réalité, les partenariats privés. C'est d'ailleurs ce qui a été engagé avec Vinci Concessions sur la ligne Tours-Bordeaux qui sera achevée en 2017. Reste, pour Jean-Louis Chauzy, à revoir le calendrier pour l'interconnexion de la ligne LGV avec le Languedoc-Roussillon, en quelque sorte le chaînon manquant du GPSO côté Méditerranée. «Avec la nouvelle région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, elle se fera forcément» a-t-il espéré.
Le calendrier
Trois enquêtes publiques seront lancées simultanément à partir du mois d'octobre 2014 : elles concernent les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (19 km) et au sud de Bordeaux (12 km).
À la fin des enquêtes, d'une durée de 4 à 8 semaines, le processus de déclaration d'utilité publique (DUP) va être engagé. Les DUP devraient intervenir en 2015 avant la décision du Conseil d'État au printemps 2016.
Les travaux pourraient démarrer, si le calendrier n'est pas retardé, en 2017 pour une mise en service en 2024 pour Bordeaux-Toulouse et 2027 pour la partie Bordeaux-Dax.
S.B.