Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un autre exemple d'une façon de procéder que nous connaissons bien : dans l'Aude aussi la LGV est une vieille histoire et voilà un élu qui a pu s'exprimer deux jours de suite sur La Dépêche. Une histoire qui donne à réfléchir sur le suivi des décisions politiques. JP Damaggio

Publié le 16/08/2014 à Roquefort-des-Corbières (11)

La croisade de Christian Théron, conseiller général du canton de Sigean contre le passage de ligne LGV.

C'est une longue histoire, et on n'en connaît toujours pas la fin. Nous avons rencontré Christian Théron, ancien maire de Roquefort-des-Corbières et à ce jour conseiller général du canton de Sigean, qui nous parle de ce dossier qui préoccupe les Roquefortois depuis maintenant vingt-cinq ans. «Car pour nous c'est bien un problème que le passage du TGV sur notre commune. En 1989, je recevais en mairie, pour la première fois, MM. Amans et Berger, responsables auprès de RFF, pour l'implantation de la future ligne à grande vitesse devant desservir les villes de Montpellier et Perpignan. Deux tracés étaient retenus nous concernant, un se situait derrière les collines de Saint-Martin et la Triolle, l'autre entre l'autoroute et le village. En 1990, dans le but de se faire entendre deux grandes manifestations eurent lieu avec barrage, le tractopelle et le camion-poubelle de la mairie et se déroulèrent sans incident sur la RN 9 au carrefour de la RD 66. La presse régionale et nationale couvrait l'événement. Cette fois-ci nous allions être entendus.» Après quoi le maire, Christian Théron, était reçu plusieurs fois à Paris, auprès des responsables de la «mission Querrien», chargés spécifiquement de cet épineux dossier. Christian Théron ajoute : «Le résultat fut très positif, le creusement d'un tunnel sous la falaise, le rapprochement du tracé vers l'autoroute et l'abaissement du niveau de la structure. Puis, plus rien, alors que le début des travaux était programmé pour 1995 et la mise en service en 2000 !…»

Publié le 17/08/2014 à Roquefort-des-Corbières (11)

Christian Théron invite tous les Roquefortois à signer la pétition

Suite aujourd'hui de l'article publié hier, concernant l'impatience de certains élus concernant le flou sur le tracé de la ligne à grande vitesse.

10 ans plus tard, Monsieur le Sous-préfet réunissait les élus concernés et communiquait les nouvelles phases de prévisions, plus question de mise en service en 2000 mais en 2015. Nous y sommes et toujours rien ! Cependant, depuis quelques années le serpent de mer refait surface.

Les responsables régionaux de R.F.F sous la direction de Monsieur Parent, communiquent beaucoup aux cours de nombreuses réunions dites de «concertation» à La Palme, Opoul, Peyriac de Mer, Narbonne etc... Malgré nos propositions réalisables et ne gênant en aucune sorte les communes voisines, entre 2 choix de tracés on retient celui qui nous était proposé en 1990, en pire ! Pourquoi? Tout simplement parce qu'il se situe à quelques 200 mètres des premières maisons de l'entrée du village et à proximité de la station d'épuration. Ce qui est inacceptable. Devant cet état de fait, il convient que tous les Roquefortois soient très mobilisés en signant la pétition qui est mise en place en mairie et qu'à ce jour ne comporte que 150 signatures. C'est trop peu si nous voulons être entendus.

Dans un deuxième temps il faut appliquer les méthodes qui s'imposent et qui ont fait leurs preuves. Nous comptons sur tous, on ne va pas attendre encore 25 ans”... !

La LGV dans l'Aude, le serpent de mer
Tag(s) : #LGV
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :