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La LGV Limoges-Poitiers est la petite sœur de Bordeaux-Toulouse qui a une longueur d'avance. L'évolution d'un dossier concerne l'autre dossier. Une coïncidence fait que dans les deux cas le 14 octobre est une date stratégique.

Pour Bordeaux-Toulouse c'est le début de l'EUP;

Pour Limoges-Poitiers l'EUP a été faite et il faut attendre la DUP.

Cette DUP est conditionné à l'accès à un financement. Financement qui est au cœur du problème du Bordeaux-Toulouse.

Au moment même où Valls annonce l'EUP pour Bordeaux-Toulouse, les élus du Limousin rencontrent Hollande pour sortir leur LGV de la torpeur. Et comme toujours les médias retiennent que tout va bien pour la LGV (l'article du Populaire ci-dessous ne dit rien de l'essentiel : le financement). Donc rien de concret n'est sorti de l'entretien avec le président (mais à quoi sert le secrétaire d'Etat aux Transports ?).

Le Malvy du Limousin s'appelle JP Denanot. Il annonce que 700 millions d'euros ont été trouvés donc il reconnaît qu'il manque 1,3 milliards !

RFF peut payer ? Mais la dette est telle que la règle d'or de la nouvelle loi ferroviaire n'autorise aucun versement.

L'Etat ? mais c'est l'AFIFT qui peut payer et il n'y a rien dans les caisses !

L'Europe ? Faut pas rigoler !

Si Limoges-Poitiers se fait, Châteauroux perdrait beaucoup de trains (les élus viennent de crier leur colère) or Châteauroux a un appui au gouvernement, M. Sapin, qui serait contre.

Et Ségolène Royal refuse toujours de verser un centime !

Malgré ce tableau sombre, le Conseil régional du Limousin tient absolument à ce que le 14 octobre de nouveaux financements soient votés par son assemblée. Ce n'est pas un plan global mais une façon très partielle d'avancer ! On nage dans la folie style espagnol : le pays a 1000 km de LGV en construction sur les bras ! L'idée c'est d'imposer des petits pas rendant ensuite tout recul impossible.

Donc le Conseil régional voterait 11 millions en supposant que l'Etat apporterait la même somme et l'Europe 20 millions !

En fait l'essentiel est toujours la même chose : il faut sauver la LGV Bordeaux-Tours et donc détourner le trafic vers cette ligne. Dès la mise en fonctionnement de Bordeaux-Tours le nombre de trains aller-retour (AR) Limoges-Paris passerait aussitôt de 11 à 8.

Au moment de l'EUP Poitier-Limoges on avait parlé d'en arriver alors à seulement 4 AR.

J'attends avec impatience le dossier de la LGV Bordeaux-Toulouse qui est obligée de mentionner le nombre de trains par Limoges qui sera maintenu. Peut-être 2 pour la forme ? L'axe atlantique a besoin de la mort de l'axe central et c'est une folie ! Jean-Paul Damaggio

Article du Populaire

Ni décision, ni promesse ferme, mais des signaux encourageants. Lundi à Paris, le président François Hollande semble avoir rassuré les élus limousins sur le dossier délicat de la LGV.

Le calendrier sera respecté, et toutes les pistes de financement seront étudiées. C’est, en substance, la réponse qu’a apportée hier le Président de la République aux élus limousins venus l’entretenir, une fois de plus, de l’intérêt stratégique de la LGV Limoges-Poitiers.

Un projet important dans le cadre d’une future grande région

Si la déclaration d’utilité publique (DUP) ne fait quasiment plus aucun doute, c’est surtout sur la question du financement de ce projet de près de deux milliards d’euros que les politiques locaux avaient besoin d’être rassurés. Certes, au cours d’un entretien qui a duré un peu plus de 30 minutes, François Hollande n’a apporté aucune garantie ferme. Mais un élément essentiel apparaît : l’Élysée a laissé entendre qu’il pèserait vraisemblablement sur RFF (Réseau Ferré de France) afin que ce dernier assume les retours sur péages, comme le réclament depuis longtemps les décideurs limousins, et notamment le président du Conseil régional, Jean-Paul Denanot.

« Nous avons rappelé au Président toute l’importance de la grande vitesse pour le Limousin, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan de l’aménagement du territoire, notamment dans le cadre d’une future grande région où le lien Poitiers-Bordeaux-Limoges serait essentiel », explique Gérard Vandenbroucke, vice-président du conseil régional et président de l’Agglo, qui faisait partie de la délégation.

Un financement à trouver rapidement

« Nous avons repris le calendrier ensemble, poursuit-il, et François Hollande a pris acte de l’engagement financier des collectivités, notamment dans le cadre des études complémentaires. À aucun moment le rapport Duron (1) n’a été évoqué, et le début des travaux reste bel et bien fixé à 2017. Pour ma part, je suis ressorti franchement serein. »

La Déclaration d’utilité publique devrait être prononcée mi-décembre, au plus tard mi-janvier 2015. Il ne restera que quelques mois aux porteurs du projet pour trouver un financement, lequel passera aussi vraisemblablement par l’Europe. En attendant, l’entrevue d’hier aura marqué une nouvelle étape dans le consensus politique que suscite le projet, du moins en Haute-Vienne : parmi la délégation dont faisait également partie le préfet Michel Jau, aux côtés du président Denanot et de la présidente du Conseil général (et désormais sénatrice) Marie-Françoise Perol-Dumont, se trouvait aussi le maire UMP de Limoges, Emile-Roger Lombertie.

(1) Il plaçait la LGV Limoges-Poitiers en queue de peloton des chantiers urgents, retardant l’échéance aux environs de 2030, ce qui avait provoqué l’ire des élus limousins partisans du projet.

Limoges Poitiers : une coïncidence
Tag(s) : #limoges LGV rénovation lignes existantes
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