Nos amis du pays basque reviennent sur Tours-Bordeaux : ICI
Nos amis du Limoges-Poitiers font de même : ICI
Le ver était dans le fruit, dès 2013 au moment de la signature de la Convention de financement.
Rappelons ici que nous amis qui ont lutté contre le Tours-Bordeaux avaient bien sûr alerté avant même 2013 sur les dangers du projet : ICI.
Patrick Lantrès y indique dernièrement que s'il y a eu un avis défavorable pour l'EUP-GPSO c'est peut-être grâce au combat qu'ils ont mené vu que le président était le même et la problématique la même : prouver que la ligne existante pouvait rendre de meilleur service que la LGV.
De plus un des axes de justification de la LGV Tours-Bordeaux, c'était le besoin de sillons pour le fret et l'autoroute ferroviaire… qui vient d'être abandonnée !
Ce qui m'étonne c'est l'absence d'actions au sujet de la baisse des arrêts en gare de Montauban et sans doute Agen, baisse annoncée par J-M Baylet mais sans suite depuis ! Cette baisse des arrêts c'est pour inciter les Toulousains à remplir les trains directs Bordeaux-Paris. Rousset table en effet sur les trains directs en question ce qui fait que pour aller de Toulouse à Tours par exemple, il faudra prendre une correspondance à Bordeaux (c'est déjà le cas le plus souvent pour habituer les voyageurs).
Il y a donc trois conflits d'intérêts :
- Bordeaux veut des trains directs et les ville intermédiaires des arrêts.
- la SNCF veut moins de trains mais Vinci en veut le plus possibles même s'ils sont vides pour les péages à encaisser.
- l'Etat comme Rousset sont du côté de Vinci pour assurer les bénéfices du privé, condition de respect du contrat signé !
Et qu'on ne vienne pas nous dire que le contrat a été signé par un gouvernement de droite quand les Régions socialistes ont approuvé des deux mains ! J-P Damaggio