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Valls laisse Vidalies en pointe sur la LGV

C'est du délire ! Par un coup de fil à Rousset, Jupé et Malvy Vidalies confirme qu'une nouvel épisode du feuilleton LGV est lancé. La nature du feuilleton n'est même pas évoqué au milieu de mensonges infernaux ! Pire que des gamins pour un projet à 10 milliards !

Lisez bien le propos du ministre des transports repris en boucle par les médias et constatez sa vacuité. Pour répondre des Tweets ! Je me pince pour me dire que je ne suis pas sur Mars !

Il appelle "aménagement du territoire" un projet dont tout le monde s'accord à dire qu'il est un déménagement ! L'info précédente du blog était beaucoup plus sérieuse : ICI. Elle évoque le point crucial, la date du mois de juin qui sera plus décisive que les quelques mots du ministre des transports dans son fief des Landes. Aller à une Fête de la Rose pour annoncer une fausse nouvelles !

Le mensonge c'est la référence au financement de l'Europe.

Mais M. Vidalies donnez-nous le document ? Nous avons souhaté vous rencontrer pour échanger de vive voix mais vous avez refusé.

Vous pouvez écrire un livre sur : La politique pour les nuls !

Quand à l'article de la Dépêche, il se refuse toujours à donner a parle aux opposants.

Saluons le reportage de France 3 qui est plus équilibré.

http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_midi_pyrenees.html

La riposte ne va pas se faire attendre, pour éclairer les citoyens.

Jean-Paul Damaggio

Le propos en boucle :

"« J'ai averti aujourd'hui Alain Rousset, Alain Juppé et Martin Malvy de la décision prise par le gouvernement de continuer la procédure GPSO sur les deux lignes vers Toulouse et vers Dax, sur laquelle la commission d'enquête publique avait émis un avis négatif », a indiqué le ministre, alors en déplacement à la Fête de la rose de la fédération socialiste des Landes à Soustons.

Selon le ministre des Transports, « les arguments en matière d’aménagement du territoire pour tout l’Arc atlantique, qui est en retard sur le développement de la grande vitesse par rapport à l’Arc méditerranéen » ont pesé dans la décision du gouvernement.

Le soutien de l’Europe « qui a labellisé ce projet comme un projet important » et la nécessité que la « France ne soit pas en retard » par rapport au développement de la grande vitesse du côté espagnol, ont également joué, a-t-il ajouté. Les présidents PS des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, Alain Rousset et Martin Malvy, sont mobilisés de longue date pour défendre ce projet qui mettra notamment Toulouse à 3h10 de Paris. "

 

Article de la Dépêche.

Toulouse à 1h05 de Bordeaux et à 3h10 de Paris en 2024… si tout va bien

Publié le 28/09/2015 à 07:36, Mis à jour le 28/09/2015 à 10:08

À droite comme à gauche, les élus se disent ravis par la volonté du gouvernement d'amener le TGV à Toulouse en 2024. Mais les écologistes espèrent encore faire capoter le projet.

Vous vous baladez tranquillement sur le bord du canal, du côté de l'écluse Bayard, à Toulouse. Et soudain, une irrésistible envie d'aller manger une glace… place de la Victoire, à Bordeaux, vous prend ! Ne riez pas, en 2024, ce sera possible en moins de temps qu'il n'en faut pour faire un tour de rocade, à l'heure de pointe, dans la Ville rose… Oui, oui, grâce à la LGV ! Comprenez, à la ligne à grande vitesse qui va mettre Toulouse à 1 h 05 de Bordeaux dans sept ans… si tout va bien.

Juppé et Malvy satisfaits

L'arlésienne qui finissait par désespérer les défenseurs d'un aménagement du territoire équilibré entre l'Est et l'Ouest de la France est enfin sur les rails. Tous espèrent que cette promesse faite samedi par le ministre des Transports sera cette fois suivie d'effet. Lors de son passage à la Fête de la rose de la fédération socialiste des Landes, à Soustons, Alain Vidalies a informé le président de la région Aquitaine en personne. Dans la foulée, il a téléphoné à Martin Malvy, l'homologue d'Alain Rousset, à la tête de la région Midi-Pyrénées, et à Alain Juppé, le maire de Bordeaux, pour le coup sur la même longueur d'onde que les deux élus socialistes. Enfin, auraient pu s'écrier de concert les trois édiles qui se sont tous dit «particulièrement satisfaits» par cette décision, au même titre que Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, Georges Méric, le président du département de Haute-Garonne, ou encore Carole Delga, la candidate PS/PRG à la succession de Martin Malvy à la tête de la future grande région élargie au Languedoc-Roussillon. «C'est ce qu'attendaient les acteurs économiques et sociaux de notre région, d'autant que la mobilité est l'enjeu stratégique des nouvelles régions créées par l'État», conclut tout sourire Jean-Louis Chauzy. Pour le président du Ceser, c'était moins une. Compte tenu du délai des communes pour modifier leur plan local d'urbanisme avant le mois de juin 2016, attendre octobre pour trancher aurait pu faire prendre un an de retard supplémentaire au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Si ce projet-là pouvait arriver à l'heure !

Il y a quelques années, un ancien Premier ministre avait promis le TGV à Toulouse... en 2016!

Un projet qui a failli dérailler

Les alternances à la grande vitesse n'ont jamais été véritablement explorées. Tel a longtemps été l'un des arguments principaux des opposants à la LGV pour dénoncer un projet de 8,3 milliards d'euros, entre Bordeaux et Toulouse.

Ils croyaient avoir été entendus quand la commission d'enquête publique avait rendu un avis négatif, le 27 mars 2015. La décision du gouvernement est d'autant plus incompréhensible pour eux. «Enquête publique défavorable, avis négatif de la cour des comptes mais accord du gouvernement. On marche à l'envers», a très vite réagi le député européen et altermondialiste José Bové.

Après l'accord du gouvernement, reste à régler le tour de table financier entre les différents acteurs, y compris l'Europe. Concession, partenariat public privé (PPP). Actuellement, rien n'est tranché. La Dépêche du Midi

 

Ces deux lignes font partie du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO).

Dans le cadre du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO), et malgré l'avis négatif de la commission d'enquête publique, le gouvernement a validé la réalisation des lignes à grande vitesses (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, a fait savoir le ministre des Transports Alain Vidalies ce samedi.

Les élus locaux presque unanimes

« C’est une excellente nouvelle pour le sud de l’Aquitaine et pour la future grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes dont la LGV Paris-Dax sera l’épine dorsale », s’est félicité Alain Rousset dans un communiqué. « A quelques semaines de la COP21, le Gouvernement donne un signe fort aux élus du grand Sud-Ouest qui n’ont pas cessé d’expliquer que leur territoire ne devait pas demeurer abandonné par la grande vitesse ferroviaire », a-t-il ajouté.

Martin Malvy s’est dit « particulièrement satisfait ». « C’est une condition majeure à la poursuite de notre développement et à la diversification de l’emploi. L’étape franchie aujourd’hui est l’une des plus importantes de toutes celles que nous avons du surmonter », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Tag(s) : #médias, #vidalies, #LGV, #lot et garonne
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