Le Groupe LISEA plaide pour ses bénéfices et de ce fait donne quelques éléments de réflexion que ne donne pas la SNCF ! Paradoxe d'une entreprise privée qui en dit plus qu'une entreprise publique !
Donc Bordeaux-Paris direct c'est 2 h 03 pour 16,5 "navettes". Tous les trains venant de Toulouse s'insère dans ce nombre maximum.
Mais 15 trajets avec deux ou davantage d'arrêts avec des temps de 2 h 40 à 3 h 27 ! Donc au minimum pour deux arrêts on a 37 minutes de perdues soit 18 minutes par arrêt ! Or sur les documents de l'EUP du GPSO RFF avait calculé six minutes par arrêts pour les trains s'arrêtant à Montauban et Agen ! Et je ne dis rien du temps de trajet de 3 h 27 ! Mais RFF ce n'était pas la SNCF ! Jean-Paul Damaggio
Pour Lyon :
22 navettes aller-retour entre Paris et Lyon Part-Dieu / Lyon-Perrache, pour des temps de trajets de1h58 à 2h09
12,5 navettes aller-retour entre Paris et l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, pour des temps de trajets de 1h53 à 2h01
10 trajets entre l’aéroport Paris Charles de Gaulle et Lyon
6,5 trajets entre la gare de Massy et Lyon
Pour Bordeaux :
16,5 navettes aller-retour entre Paris et Bordeaux Saint-Jean, pour un temps de trajet de 2h03
1 trajet avec un arrêt intermédiaire, pour un temps de trajet de 2h23
15 trajets avec deux ou davantage d’arrêts, pour des temps de trajets de 2h40 minimum, et jusqu’à 3h27 !
50 trains circulent donc quotidiennement entre Paris et Lyon, contre 32,5 entre Paris et Bordeaux.
Si seuls les trains circulant au temps de référence* sont considérés, ce comparatif passe de 34,5 navettes pour Lyon à 16,5 pour Bordeaux.
*Le temps de référence est le temps de voyage à partir duquel l’effet de la grande vitesse permet une attractivité suffisante pour les voyageurs et déclenche le report modal de l’avion vers le train. Il est ici d’environ 2 heures.