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Le temps presse pour une simple raison, le Conseil d'Etat doit rendre une position au sujet de l'EUP GPSO avant que le gouvernement ne fasse de même. Pour prendre une position il faut pouvoir avancer un minimum de plan de financement. Ce qui avait été fait au Conseil régional Limousin (même pour la forme) au sujet de la LGV Limoges-Poitiers. Un grand colloque ne semble pas avoir suffi ! Alors Hollande, au secours ! ET dans le même temps, Carole Delga dit pas de PPP ! Je la comprends le Conseil départemental de Tarn-et-Gronne faisant son budget aujourd'hui, pour le PPP du Pont de Verdun le taux de l'emprunt c'est 5% !!! Bref sur le blog politique de France 3 on a eu quelques échos mais rien n'avance. J-P Damaggio

 

Elle l’avait annoncé depuis quelques semaines déjà Carole Delga souhaitait rencontrer le Président de la République pour évoquer avec lui le financement de la LGV Bordeaux-Toulouse. Un financement loin d’être bouclé en atteste la sortie d’Alain Rousset ce lundi.

Alors qu’il dévoilait les nouveautés à venir pour le TGV Sud Europe Atlantique, Bordeaux à 2h de Paris à l’été 2017 notamment, le Président d’Aquitaine-Limousin Poitou-Charentes a mis les points sur les i. Il a exhorté à « ne pas s’arrêter en chemin car Bordeaux ne peut être un cul de sac ». Sous-entendu, il faut mener à bien les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.

Une maîtrise d’ouvrage publique

Voilà de quoi amener de l’eau au moulin de Carole Delga qui ne se facilite pas la tâche en excluant d’emblée tout partenariat public-privé. « J’ai défendu auprès du Président de la République une maîtrise d’ouvrage publique (…) Le Président m’a indiqué qu’une réunion sur le financement serait tenue prochainement avec toutes parties prenantes autour de la table ».

Une prise de position ferme mais qui ne fait pas avancer le bouclage financier du programme LGV Toulouse-Bordeaux, à l’heure où l’Etat a de plus en plus de mal à lancer ses grands chantiers. Patrick Noviello

 

La Dépêche a donné cet article :

La mise en service officielle de la nouvelle desserte TGV Atlantique le 2 juillet 2017 telle qu'elle a été annoncée lundi par la SNCF a été de nature à rasséréner élus et usagers partisans de la grande vitesse. Les gains de temps de trajet (Paris-Bordeaux en 2 h 05 au lieu de 3 h 15 aujourd'hui, Paris-Toulouse en 4 h 09 au lieu de 5 h 25) constituent une petite révolution. Mais cela ne dissipe pas les craintes quant au financement de la portion Bordeaux-Toulouse toujours prévue pour 2023.

Financement public, partenariat public-privé ? Hier, Carole Delga a rencontré François Hollande : «J'ai défendu auprès du président de la République une maîtrise d'ouvrage publique. Le partenariat public-privé, comme il a été engagé pour le chantier Tours-Bordeaux, est pour moi une option qui n'est pas envisageable. François Hollande m'a indiqué qu'une réunion sur le financement serait tenue prochainement avec toutes les parties prenantes autour de la table. Un «Monsieur Financement» devrait être ensuite nommé par le ministre des Transports avant l'été. C'est la démonstration que le gouvernement soutient ce projet.» De son côté, l'ancien président de Région Martin Malvy se félicite de l'achèvement du chantier Tours-Bordeaux, mais il n'oublie pas que Midi-Pyrénées a participé elle aussi au financement de cette ligne. «Jamais le chantier qui s'achève n'aurait été lancé s'il ne s'était agi que de réduire d'une heure le voyage entre Paris et Bordeaux. C‘est le trafic au départ de Toulouse et Montauban qui aura le plus d'impact sur la fréquentation globale de la ligne. Toulouse reliée à Paris en 3 heures permettra d'assurer la meilleure rentabilité...».

Tag(s) : #médias, #finances
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