Nous lisons dans le bulletin du Conseil départemental :
"Aménagement foncier pour la LGV
Le Conseil départemental de Tarn-et-Garonne est la collectivité en pointe en ce qui concerne la LGV ; dès le mois de novembre, le président Astruc a réuni les maires des 28 communes concernées par le tracé de la LGV pour les informer de la mise en place des commissions communales d'aménagement foncier. Depuis, au cours des deux derniers mois, plusieurs conseils municipaux ont délibéré pour désigner leurs représentants au sein de ces commissions. Les procédures suivent leur cours, avec l'aval et le soutien du Département qui démontre ainsi son engagement et sa volonté concrète dans la mise en œuvre de cette infrastructure majeure."
En effet le Conseil départemental a poussé, pour la mise en œuvre des commissions communales d'aménagement foncier, qui n'existent dans aucun autre département ! Une opération poudre aux yeux pour calmer les mauvais esprits qui prétendent qu'en refusant de financer la LGV le Conseil départemental du 82 veut enterrer ce projet ?
Or à quoi bon créer de telles commissions quand pas un centime n'est en place pour payer les dits "aménagements fonciers" ?
Nous apprenons par un document aquitain qu'en Tarn-et-Garonne la SAFER a constitué un stock de 115 hectares. Mais comment continuer sans finances ?
En conséquence comment prôner une "volonté concrète dans la mise en œuvre de cette infrastructure majeure" quand on sait que ce n'est pas une affaire de volonté, mais de gros milliards !
La LGV n'est une infrastructure majeure qu'en terme de coût (et il faudrait enfin savoir, si elle se fait, combien il risque d'en coûter au département, pour la part lui revenant), pour le reste elle est inutile. JPD