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Le Fret à Castelsarrasin (suite)

La Dépêche a rendu compte du débat que j'ai déjà évoqué.

Je suis soulagé car toute référence à la question de la LGV a été oubliée.

Moi qui ai entendu cent fois qu'il fallait la LGV pour favoriser le fret !

D'ailleurs ça fait plus de vingt ans qu'on construit des LGV pour le bonheur du fret !

Une LGV qui pourrait créer beaucoup d'emplois à la gare de Castel ! JPD

Article de La Dépêche

Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées à la salle de l'ancienne bibliothèque à Castelsarrasin pour assister à la projection du documentaire de Gilles Balbastre «Transport de marchandises changeons d'ère», en présence de Thomas Portes, responsable national du PCF pour la bataille du rail. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la campagne nationale lancée en février pour la défense et le développement du service public ferroviaire.

Le Fret ferroviaire ne représente plus que 10 %

«Depuis 2006 et l'ouverture à la concurrence du Fret ferroviaire en France, le secteur ne cesse de se dégrader. En dix ans le Fret ferroviaire a perdu plus de la moitié de ses volumes, et ne représente aujourd'hui plus que 10 % de la part des marchandises transportées. Présentée comme le remède miracle, la libéralisation a en réalité tué le fret ferroviaire au profit du tout routier, est venue rappeler Thomas Portes. Le Fret ferroviaire public est un enjeu fondamental, il doit être une priorité nationale.» Et Thomas Portes de poursuivre : «la question du service public ferroviaire, voyageur comme marchandise, doit être un axe majeur des politiques publiques de demain».

Une série de chiffres venait apporter du crédit à ces propos. «Chaque année, on estime à plus de 45 000 le nombre de décès pour cause de pollution. Quant au coût sanitaire on l'estime entre 70 et 100 milliards d'euros par an.»

Quid de la ligne Beaumont - Castelsarrasin

Localement avec la ligne Castelsarrasin - Beaumont de Lomagne, entièrement rénovée en 2012, le département du Tarn-et-Garonne dispose d'un outil pour relancer le fret ferroviaire public, et ainsi redynamiser l'économie de proximité. «Les acteurs économiques sont prêts à travailler avec la SNCF, encore faut-il que celle-ci le veuille», s'exclamait l'un des participants à la soirée. «La SNCF organise elle-même sa propre concurrence avec sa filiale Geodis. La société est la première entreprise de transport routier de France. À côté de cela on laisse mourir le fret, on ferme les triages, entre 2009 et 2016 les emplois des cheminots (au fret) ont été divisés par deux, passant de 13 732 à 6 200» dénonce le responsable national... Cette soirée avant d'autant plus de relief pour les cheminots du secteur que ces derniers sont mobilisés depuis des mois pour maintenir la gare de la ville sous-préfecture qui est menacée de fermeture (nos éditions des 18 août, 12 et 14 décembre 2016 et le 22 mars dernier).

La Dépêche du Midi

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