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Les trains qui ne s'arrêtent pas

La Dépêche a relayé de belle manière la pétition de la CGT (on a moins de chance avec la question LGV). La responsabilité du Conseil régional, opérateur ferroviaire pour le TER n'est pas mentionné. Comme l'observe l'ami Pierre "si l'on cherche du sens à ce qui est écrit, même sans aucun parti pris, avec le seul souci sincère et innocent de comprendre ce qu'on lit, aucun doute, on s'expose à devenir fou. L'absurdité de ce qui est joint rend cette lecture déconseillée aux lecteurs sensibles ou avides de sens."

Heureusement, Edgar 19 que je connais pas, indique dans les commentaires : "Un rapport de la SNCF, publié par le journal le Monde du 5 janvier 2017, fait état des dépenses d’infrastructures ferroviaires.... Et là il est mentionné que le TGV absorbe depuis 20 ans 38% des dépenses pour ne transporter que 2% des voyageurs ... Vous avez dit : nouvelle ligne Bordeaux/Toulouse ??? Pour méconnaître ces chiffres officiels certains élus régionaux ont du être "fortement convaincus"."

Allez la vie continue. J-P Damaggio

 

La Dépêche

Publié le 04/10/2017 à 16:35, Mis à jour le 05/10/2017 à 08:33

Entre Toulouse et Agen, ces TER qui ne s'arrêtent plus...

L’histoire des trains qui passent sans s’arrêter… est rarement bien vécue dans les territoires. C’est le cas du côté des gares de Malause, Pommevic et Golfech. Depuis le début de l’été, la direction régionale de la SNCF a en effet décidé de supprimer les arrêts du TER Toulouse-Agen, dans ces trois gares. Soit le train du matin (le 871 802 qui part de Montauban à 6h35) et celui du soir (le 871813 qui arrive à Montauban, à 18h10).

La CGT Cheminots 82 vient de lancer une pétition contre cette décision qui a recueilli plus de 800 soutiens : « C’est une décision prise sans aucune concertation avec les acteurs locaux, collectivités, syndicats et usagers, note Thomas Portes, porte-parole de la CGT Cheminots. C’est un nouveau coup dur porté au service public ferroviaire de sécurité. Sous prétexte d’une soi-disant faible affluence, d’une refonte des horaires des trains nationaux circulant sur l’axe Bordeaux-Toulouse et afin de répondre aux exigences des correspondances LVG suite à la mise en service de la nouvelle ligne Tours-Bordeaux, la SNCF prive une large partie du territoire de notre département d’une offre légitime d’accès au service public ferroviaire ».

"La SNCF considère-t-elle aujourd’hui ces personnes comme des citoyens de seconde zone ?"

« En 2016 environ 2500 usagers ont pris le train sur l’ensemble des trois gares, souligne Thomas Portes. La SNCF considère-t-elle aujourd’hui ces personnes comme des citoyens de seconde zone ? Et les scolaires ou étudiants qui prennent le train pour aller à Agen, Montauban et Toulouse ? Et les salariés qui se déplacent pour aller travailler ? Que vont-ils devenir ? Cette décision n’est pas acceptable. D’autant plus que ces trois dessertes ferroviaires ont été rénovées l’an dernier grâce à des subventions du conseil régional d’Occitanie. Rénover pour fermer serait donc le nouveau slogan de la SNCF ? ».

Concerné en premier lieu, la Région Occitanie, regrette cette décision de la SNCF : « nous nous battons pour augmenter l’offre de transport sur la région et pas pour la réduire, commente Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des Transports. Nous demandons donc que la SNCF trouve des solutions pour ces passagers alors que nous sommes en pleine renégociation de la convention qui nous lie ».

« Les maires des communes concernées (lire notre encadré), que nous avons interpellés, doivent se mobiliser pour que leur territoire continue de vivre, soutient la CGT Cheminots. Le service public ferroviaire a pour vocation de permettre à chacun de se déplacer quel que soit son lieu de résidence sur le territoire national. Avec le développement des lignes à grande vitesse (qui sont nécessaires) sans aucune complémentarité avec les trains du quotidien, la SNCF est en train de créer un véritable désert ferroviaire »…

De son côté, la SNCF explique qu'elle a adapté l'offre à l'évolution de l'infrastructure après la mise en place de la LGV entre Bordeaux et Paris.

LAURENT BENAYOUN

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