Voilà une information qui va plaire à Alain Rousset qui considère que le TGV par le service aux villes moyennes est comme un train du quotidien... J-P Damaggio
Trains. La ministre des transports à confié à Jean-Cyril Spinetta une mission sur la refondation du système ferroviaire. Les TGV, souvent utilisés pour desservir des villes moyennes en dehors des réseaux à grande vitesse, sont en première ligne.
Les villes moyennes vont devoir apprendre à se passer des lignes à grande vitesse. Lundi, la ministre des Transports Elizabeth Borne a confié à Jean-Cyril Spinetta, l'ancien patron d'Air France, la préparation d'un rapport sur la “refondation du système ferroviaire”. Et si elle se refuse à préconiser une piste d'amélioration plutôt qu'une autre, sa position est transparente : “Les dessertes fines du TGV ont un impact non négligeable sur le modèle économique du TGV”.
Longtemps vache à lait de la SNCF, la grande vitesse coûte de plus en plus cher à exploiter. Selon ses critiques, la cause de ces difficultés est toute trouvée : la hausse rapide du nombre de gares desservies. Selon un rapport de la Cour des comptes de 2014, les trains à grande vitesse s'arrêtent dans pas moins de 230 villes françaises. Ce qui fait perdre de précieuses minutes sur les trajets rapides et oblige fréquemment les TGV à circuler sur des lignes classiques, à la vitesse bien plus réduite.