LGV à Dimanche en politique

Chauzy-Gibelin contre Simon et François.

Et la parole d’abord au pouvoir qui rappelle que Macron a tout bloqué d’un projet qui allait si bien. Quand Chauzy se plaint que le financement n’ait pas été programmé avec la DUP, comme nous sommes d’accord avec lui ! Il faut bien que ça arrive une fois. Bref, le blocage vient du financement et avec la société financière de projet tout va enfin rouler sur l’or. Il rappelle que 308 millions d’euros ont été donnés pour Tours-Bordeaux (je pense qu’il s’agit de la Région+le Conseil départemental) et qu’il faudrait suivre.

Pour le contre pouvoir la parole à François Simon qui en profite pour piéger Chauzy qui avait pris comme exemple à suivre, pour le financement, la Suisse sauf que la Suisse ne pratique pas la vitesse à 360 km/h mais seulement à 220 km/h ! Il rappelle bien sûr la proposition de TGV sur les lignes existantes réaménagées.

Gibelin a aussitôt une réponse bien connue : on peut tout faire, la LGV, le TER, le Fret et d’ailleurs la LGV libère des sillons pour le TER, le Fret !

Trois moments clefs de l’émission

1 ) Les nouvelles taxes.

Chauzy n’a pas été bavard sur les taxes des bureaux et il n’a pas confirmé quand le journaliste a insisté. Il a préféré évoquer les merveilles pouvant venir de l’Europe ! Mais quand le journaliste a demandé combien pouvait venir de l’Europe (2 milliards dit-il sans broncher !) j’aurais préféré qu’il demande à Gibelin combien la Région pensait pouvoir verser.

2 ) Quand François Simon a rappelé un fait bien connu à savoir l’avis défavorable de l’EUP et quand le journaliste a demandé à Chauzy de confirmer, la tête de ce grand personnage était amusante à voir. Il n’est pas habitué à riposter face aux arguments d’évidence !

3 ) Quand François Simon a rappelé un autre fait bien connu, à savoir les gares à l’extérieur des centres villes, là c’est Gibelin qui a fait la mauvaise tête allant jusqu’à nier ce fait bien connu à Bressols comme à Agen !

Le débat a été « égayé » par deux petits films. Un radio trottoir et une confrontation des pours et des contres. Les pours sont bien repérables avec les mêmes arguments bidons. Pour les contres j’ai été sollicité et en quelques secondes Angeville a été présent. De mon propos a été retenu la question du prix de construction comme de maintenance. Et la présentation du blog d'où la photo.

Il se trouve que le jeudi 24 des amis ont distribué des tracts sur la Place du Capitole et Laurent Dubois informé s’est déplacé. Il pensait déjà à l’émission du 2 février. Un représentant d’une association aux côtés de François Simon aurait été du plus bel effet. Car entre quelques secondes dans un petit film et une place à la table de discussion, le poids n’est pas le même. Mais il n’en a été rien… pourtant en connaissance de cause. Patrick Noviello avait déjà indiqué, suite à un reproche d’absence des opposants, que la prochaine fois…

Rappelons que François Simon qui étudie le dossier depuis longtemps est candidat sur la liste Archipel aux municipales de Toulouse avec comme tête de liste Antoine Maurice qui, en tant qu’élu opposant, aussi bien à conseil municipal de Toulouse qu’à la Métropole, s’est toujours opposé à la LGV. Voici sa dernière déclaration :

"Nous refusons de faire de l'aéroport Toulouse-Blagnac un hub comme le souhaitait l'ancien actionnaire principal Casil Europe (qui vient de vendre ses parts à Eiffage, ndlr). Nous comptons sensibiliser les Toulousains sur la nécessité de favoriser le train, moins polluant, pour leurs voyages intérieurs. Le train à grande vitesse est utile et nous le défendons tous. Pour autant, est-il nécessaire de tout investir sur un projet de LGV dont on ne sait même pas s'il aboutira et qui favorisera les grands groupes privés ? Nous devons plutôt nous battre pour aménager l'existant afin d'améliorer la vitesse de la liaison ferroviaire entre Toulouse et Bordeaux", estime Antoine Maurice.

A suivre. Jean-Paul Damaggio