J'ai déjà évoqué la question de la LGV Montpellier-Perpignan (en fait il faut dire Ligne Nouvelle car une partie doit être mixte avec le frêt tout comme Marseille-Nice).
La Dépêche vient de relayer le propos d'opposants dans l'enquête d'utilité publique qui a été lancée.
On peut lire l'ensemble du propos plus utile que le simple article de la Dépêche sur le site de l'association.
Autant dire que nous sommes attentifs au propos : 234 ans pour économiser les GES émis lors des travaux quand les autorités nous disent seulement 10 ans pour Bordeaux-Toulouse ! A suivre J-P Damaggio
Article de La Dépêche du 22 01
À la veille de la venue de Jean Castex, Maryse Arditi, présidente de l’association Ecologie du Carcassonnais des Corbières et du Littoral Audois (Eccla), fait savoir que cette dernière a achevé sa contribution à l’enquête publique en cours sur le dossier LGV. Et si les propos du Premier ministre ce 22 janvier porteront surtout sur la phase 1 du projet, Eccla se montre pour sa part critique quant à sa phase 2.
"Compte tenu de l’absence de fret ; compte tenu des gares excentrées à Narbonne et Béziers ; compte tenu de l’absence dans le dossier de la prise en compte de la ligne actuelle, de sa fragilité et de son entretien ; compte tenu de la non-rentabilité énergétique du projet (234 ans pour économiser les GES émis lors des travaux) ; compte tenu de la très faible rentabilité économique qui est basée sur la monétarisation des quelques minutes gagnées de gare à gare, sans prendre en compte les minutes perdues pour aller vers des gares excentrées ; compte tenu de l’ampleur des impacts environnementaux ; compte tenu de l’ampleur des impacts environnementaux résiduels qui appellent une superficie de compensation pratiquement impossible à trouver, Eccla donne un avis négatif à ce projet en l’état, et demande une reprise complète de la phase 2." Pour autant, "Eccla réaffirme son soutien au rail par principe".