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La taxe LGV : LFI et Verts ont proposé un amendement

Grâce à une personne très attentive j’ai pu retrouver cet article de la Dépêche qui n’apparaît pas quand on met le mot LGV dans le moteur de recherche. J’en profite pour remercier aussi le pro LGV qui a mis en valeur la question, car côté LFI je n’avais rien trouvé. L’amendement propose donc de détourner l’impôt vers le train du quotidien. C’est un peu maladroit.

Il y a un an j’avais déjà suivi la position de LFI au moment du vote du principe de la taxe. On ne peut pas dire que LFI pas plus que EELV ait fait entendre leur opposition.

Et quant au débat évoqué par l’article on retrouve les mêmes idioties côté Moudenc-Delga. Etre contre la LGV ce n’est pas être contre le train. Quant aux émissions de GES par le fait des travaux, ça ne compte pas. De plus il y a une opposition Delga Moudenc : la première évoque le RER et l’autre s’y oppose. Disons le à Delga la LGV c’est la pire des nuisances pour le RER. Mais bon je ne vais pas refaire tout le débat. J-P Damaggio

La Dépêche LGV Bordeaux-Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne

Publié le 12/11/2022 à 05:01 , mis à jour à 18:12

Par un amendement finalement rejeté, les députés Insoumis et les Verts ont demandé à l’Etat de renoncer au financement de la LGV Bordeaux-Toulouse.

"Nous nous opposons au financement par l’État du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) et demandons que les sommes déjà budgétées soient allouées à la rénovation des lignes TER de Nouvelle-Aquitaine et Occitanie et à la modernisation de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse."

Par cet amendement au projet de loi de finances, qui a été rejeté, les députés Insoumis qui en sont à l’origine ont redit leur opposition à la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse qui fait pourtant consensus chez les élus locaux réunis dans un plan de financement que tous ont approuvé l’an dernier.

Déposé le 27 octobre, le texte est passé inaperçu. Mais à Toulouse, ces derniers jours, un élu du conseil municipal, Maxime Boyer, l’a exhumé en notant que les députés Insoumis locaux, Hadrien Clouet, Anne Stambach-Terrenoir, François Piquemal et la députée EELV Christine Arrighi l’avaient soutenu. "À votre retour à Toulouse, mettez avec votre écharpe tricolore une pancarte : je suis contre la LGV", leur conseille-t-il sur Twitter. Avant de dénoncer : "Nous avons des élus autoproclamés pour l’écologie mais qui sont contre les projets de transports collectifs". Mercredi 9 novembre, lors du conseil municipal, Pierre Esplugas, porte-parole du groupe majoritaire, a repris l’argument d’écologistes "contre le train, transport écologique par excellence".

Contacté, Hadrien Clouet assume. L’amendement dénonce "une aberration écologique, les atteintes à l’environnement […], l’artificialisation de milliers d’hectares de terre agricoles de forêts ou milieux naturels". À cela le député LFI ajoute "un surcoût" à ses yeux déjà avéré. "La priorité, c’est plutôt de se déplacer en Haute-Garonne que de faire Toulouse-Paris, une problématique d’élus et de cadres supérieurs."

"Indispensable au RER"

L’amendement évoque "un projet rejeté par une majorité d’élus locaux et d’associations". À l’Assemblée, Christine Arrighi a reconnu que «certains ont donné un avis favorable» mais a affirmé que "ces élus s’interrogent aujourd’hui sur la sincérité du plan de financement".

Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, que nous avons joint, n’est pas surpris par cette nouvelle attaque : "Alors que nous avons trouvé sur le financement un très large consensus politique, une fois de plus les Insoumis se distinguent et refusent le progrès. C’est d’autant plus incohérent qu’en même temps ils combattent l’avion".

Carole Delga, la présidente socialiste de la Région, s’interroge elle aussi: "Comment agir sur l’urgence climatique et s’opposer à un projet ferroviaire? La LGV réduira nos émissions de CO2 de plus de 300000 tonnes par an. Elle permettra d’augmenter les fréquences entre Toulouse et Montauban. Comme la Région l’a fait entre Nîmes et Montpellier. Si on veut un RER à Toulouse, la LGV est indispensable". Sollicité, Georges Méric, le président PS du Département, n’a pas souhaité s’exprimer.

Jean-Noël Gros

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