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Au cours des années 70 j’étais de ceux qui se plaignaient du manque d’informations des mairies. Depuis, les services de « com » sont devenus des officines de propagande aux frais du contribuable, en quadrichromie et papier classé (ça brûle très mal dans la cheminée). Avec la LGV nous frisons l’overdose permanente et si nous sommes candidats c’est que depuis deux ans et demi nous avons eu des centaines de messages de simples citoyens pour nous informer du massacre. Nous ne sommes qu’un relais et le nouveau commentaire sur ce blog (merci Edouard), à partir d’un article au sujet de la gare Matabiau de la part de la mairie de Toulouse nous éclaire encore. Permettez la lecture suivante avec en rouge les annotations.

 

« La gare de Toulouse doit évoluer pour accueillir la LGV qui permettra de rejoindre Paris en trois heures. »

Cet encadré en milieu de page pour les lecteurs les plus rapides c’est de l’ordre du produit d’appel dans le supermarché.

1 ) Ce n’est pas trois heures mais 3 h 07 d’après RFF.

2 ) Il s’agit seulement de la version la plus rapide, celle qui va directement de Toulouse à Paris sans s’arrêter. Pour les autres, si l’info est juste, le temps passe très vite à près de 3 h 30 heures (un arrêt c'est quinze minutes de moins).

3 ) Sauf que le 3 h 07 est le temps théorique donné par RFF et non le temps pratique donné par la SNCF. Pour le moment, un train le plus rapide Marseille-Paris fait ce temps là sur 753 km or Paris-Toulouse c'est 830 km. Le temps moyen est de 3 h 42 ! Alors ce n’est pas de la propagande ? Qui veut toute l’étude Claraco qui démonte cette propagande ?

 

L'ARRIVÉE DU PREMIER TGV en gare Matabiau est programmée à l'horizon 2020.

Le TGV arrive déjà en gare Matabiau… et il pourrait continuer d’arriver par la ligne existante améliorée.

 Cet événement très attendu mobilise déjà de nombreux acteurs, notamment les partenaires réunis depuis près de deux ans au sein du comité de pilotage du projet l'État, la Région, le Département, la communauté urbaine du Grand Toulouse, la SNCF et le Réseau Ferré de France (RFF). En mars dernier, ils ont validé le schéma directeur de l'aménagement du futur pôle d'échange multimodal de Matabiau et de ses abords. Et lui ont également donné un nom à ce projet ambitieux : Toulouse EuroSudOuest.

Quand on a créé les bastides du Sud-Ouest on leur a donné des noms ambitieux : Valence, Grenade, Fleurance (pour Florence) mais le nom n’a pas suffi. La belle Grenade espagnole n’est pas venue jusqu’à Toulouse. Et les citoyens dans tout ça ?

 VERS UN PÔLE D'ÉCHANGE MULTIMODAL. Une appellation qui inscrit la future gare toulousaine dans un maillage européen de Lignes à Grande Vitesse (LGV). Le document retenu définit quant à lui les grandes orientations des aménagements nécessaires pour accompagner ce changement de dimension, tant en termes d'équipements et de transport que d'urbanisation. Si la gare Toulouse-Matabiau doit évoluer pour accueillir la LGV qui permettra de rejoindre Paris en trois heures, elle devra également faire face à une croissance attendue du trafic régional et local (TER). Lequel devrait, à l'instar du flux de voyageurs, être multiplié par deux : 20 millions de personnes par an, contre 9 millions aujourd'hui. L'ambition du projet consiste donc à transformer la gare actuelle en un véritable Pôle d'Échange Multimodal (PEM).

Nous sommes pour des pôles multimodaux mais ils n’ont pas besoin de LGV pour exister. Nous sommes pour plus de TER entre Montauban et Toulouse mais il n’y a pas besoin de LGV pour ça. Au contraire, l’investissement LGV plombe les autres et provoquent un retard.

20 millions de personnes mais attention, ils ne disent pas le rapport entre utilisateurs du TER et du TGV. Alors répétons le TGV concerne 10% des voyageurs. L’étude Claraco démontre facilement que tout ça c’est bidon. Remplissons déjà les trains existants qui roulent en moyenne à 38% de leur capacité. Pas les TER qui sont bondés…

 Comment ? En réorganisant toutes les fonctions ferroviaires, en facilitant les échanges entre les différents modes de transport et en améliorant leur confort d'utilisation. Les échanges s'articuleront ainsi autour d'un nouveau bâtiment voyageurs, construit à proximité de Marengo. Le site sera également doté de nouveaux équipements et entrées afin d'optimiser son accès, que ce soit à pied, à vélo et bien sûr, en transports en commun. L'aménagement d'une nouvelle ligne de tramway le long du canal du Midi, mais aussi d'une ligne de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) via les boulevards, font partie des orientations du schéma directeur, qui ne se limite pas à la gare seule, mais s'étend également à l'environnement immédiat du futur PEM.

 UNE MÉTROPOLE EUROPÉENNE. Périole, Marengo, Jean-Jaurès, Bayard... Autant de quartiers limitrophes qui vont bénéficier eux aussi de l'évolution de Matabiau. Ce projet renforcera et prolongera le centre-ville avec de l'habitat et de l'activité économique. Une transformation qui ne manquera pas d'impulser également une dynamique de requalification, voire de densification de certains logements des quartiers Bayard ou Belfort. De quoi répondre aux attentes des usagers de la gare donc, mais aussi plus largement des Toulousains qui verront leur centre-ville prendre une nouvelle dimension celle d'une véritable métropole européenne.

A la reine métropole ! Et européenne avec ça ! Et si en France comme ailleurs on commençait à en avoir assez de ces villes calibrées dans les mêmes cerveaux ! La dynamique c’est le centre ville dédié à la belle société et que le reste se mette au ban…

 À compter du mois de juin, le projet sera présenté aux habitants, avant qu'une équipe en charge de la définition du plan directeur n'entre en scène d'ici fin 2012. En partenariat avec l'urbaniste Juan Busquets, celle-ci aura pour mission d'affiner les différentes étapes de la métamorphose du quartier, les premiers signes visibles de sa transformation étant attendus vers 2016-2017. C'est-à-dire au moment de la mise en service du TGV Bordeaux-Paris et donc d'une première forte vague d'affluence à Toulouse.

Attention cher habitants, vous allez être concertés et pas de souci vos observations seront prises en compte. Et surtout n’allez pas dire que le TGV Bordeaux-Paris c’est au mieux en 2017-2018 et que par Limoges, Paris est à 680 km et par Bordeaux à 830 km.

JPD

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