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On peut comparer l'article du Petit Journal et celui de La Dépêche. Les différences sont infimes sauf que là la parole est au mire de Bressols qui nous en apprend de belles : 35 maisons détruites, 10 sites industriels frappé et des terres agricoles qiu disparaissent. Mais voilà, le maire espère toujours. Cette fois la planche de salut, c'est le futur P.L.U.!
Je crois rêver ! JPD
Henri-Michel Cornet, préfet de la région Midi-Pyrénées, a présidé ce lundi 11 février, une réunion à laquelle participaient notamment Martin Malvy, président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, et Brigitte Barèges, présidente de la communauté d'agglomération du Grand Montauban, deux des principaux financeurs de la ligne LGV avec l'État, la mairie de Toulouse et le Conseil général de Haute-Garonne. Le président du Conseil général du Tarn-et-Garonne était lui aussi présent.
Cette réunion s'inscrivait dans le prolongement du comité de pilotage du 26 octobre 2012. Celui-ci avait précisé les modalités de poursuite de la concertation sur certains secteurs du tracé.
Selon le communiqué de la préfecture de Région «Ces échanges ont permis d'optimiser le tracé de la future ligne LGV sur le territoire de Midi-Pyrénées».
Les adaptations concernent la transparence hydraulique dans le secteur de Castelsarrasin, l'impact de l'entrée du tunnel sur le secteur de Pompignan et Saint-Rustice, le franchissement de l'autoroute A62 dans le secteur d'Auvillar et le choix d'un tracé abaissé avec cinq ouvrages assurant la transparence sur le secteur de Bressols.
Mais toutes ses annonces ne satisfairont sûrement pas les riverains concernés.
Parce qu'il est le plus onéreux, le cas bressolais apparaissait comme la plus difficile à obtenir. Et même si l'on parle d'un tracé rabaissé avec la création de cinq ponts, pour le maire de la commune la solution choisie est bien loin d'être satisfaisante (voir encadré).
Il faut savoir que la commune de Bressols est déjà fortement « découpée » par l'autoroute et l'actuelle voie de chemin de fer.
À Castelsarrasin l'ouvrage de « transparence hydraulique », doit faciliter l'écoulement des eaux.
À Pompignan, l'entrée du tunnel fera l'objet d'un traitement paysager particulier de façon à favoriser son intégration notamment au niveau du vignoble du Frontonnais.
Sur le secteur d'Auvillar, les élus locaux avaient nourri quelques regrets après le choix du tracé nord passant donc sur l'autoroute A62 alors qu'ils souhaitaient un passage sous celle-ci grâce à la réalisation d'un second tunnel sur la commune d'Auvillar. Cette réunion ne fait que confirmer ce choix même si l'on promet qu'une attention toute particulière sera donnée à sa mise en place.
L'accord obtenu entre les acteurs de la région permet de poursuivre les études en vue de l'enquête publique. Le processus d'anticipation des acquisitions foncières va être engagé. Le préfet de la région Midi-Pyrénées peut dorénavant saisir le ministre chargé des transports qui arrêtera le tracé, avant approbation de l'avant-projet sommaire d'ici l'été prochain. Désormais il ne manque plus que la signature du ministre. On sait que le gouvernement avait jeté quelques incertitudes en trouvant que ce projet était trop coûteux mais il pourrait bien réviser sa position suite aux pressions d'élus locaux.
Mairie de Bressols
Jean-Louis Ibres regrette
Concernant le tracé de la ligne LGV et l'impact sur sa commune de cet aménagement, le maire de Bressols, Jean-Louis Ibres a déclaré « Je retire de ces conclusions que nous avions le choix entre la peste et le choléra. Nous aurons quand même un remblai de 6 mètres de hauteur au lieu des 12 annoncés. Nous avions demandé un viaduc le plus haut possible, ce ne sera pas le cas. Enfin, le préjudice pour la commune restera important puisque 35 maisons vont disparaître, beaucoup de terres agricoles et 10 sites industriels. J'espère que la prochaine révision du PLU nous permettra d'accueillir ces entreprises pour ne pas les perdre ».
Et en plus :
http://midi-pyrenees.france3.fr/2013/02/12/lgv-un-accord-ete-trouve-sur-le-futur-trace-198605.html.