Le candidat va au marché en TER

Pour faire Montauban-Grisolles en TER nous aurions dû prendre un train avant 8 h si l’objectif avait été de croiser du monde. Mais il s’agissait d’aller au marché de Grisolles et le train de 8 h 24 était suffisant. Départ quai n°4. Peu de monde mais quelques discussions. La LGV ? Un sujet connu mais quel lien avec le TER ?

Ce TER est un train long presque vide qui ressemble peu à un TER classique.

 Quelques personnes montent à Montbartier puis à Dieupentale. A Grisolles, c’est « une halte » Grisolles, et non une gare. Le parking agréable est presque plein de voitures.

Au marché de la ville, à 9 h, ce n’est pas encore l’affluence. Une occasion pour prendre son temps avec quelques personnes et quelques vendeurs. L’un vend du purin d’ortie mais aussi du purin de pissenlit. L’autre fait des plats cuisinés de poissons.

A Grisolles, des personnes savent ce qu’est le dossier LGV qui impacte moins la commune que lors des premières études. A côté, un vendeur de Fronton reconnaît que depuis le déplacement du tracé, la question est suivie avec moins d’attention. On explique que nous en sommes à la validation du tracé.

 Longue discussion avec une dame qui est totalement d’accord avec nous. Comme l’essentiel des électeurs, elle n’avait aucune connaissance de notre candidature et demande d’où on vient. Pour le moment seule l’affiche pointe l’anomalie que nous représentons. Les professions de foi ne sont toujours pas arrivées. Demain sans doute !

 Une élection c’est comme une drogue : il faudrait rencontrer toujours plus de personnes pour mieux se faire connaître, surtout nous qui sommes sans étiquette politique. Heureusement ici ou là des personnes font circuler l’information.

 Nous aurions pu rester des heures sur ce marché mais nous avions seulement une centaine de profession de foi aussi, la distribution terminée, nous regagnons nos pénates. Ce soir il y a la réunion publique à Moissac. JPD