La LGV Perpignan-Barcelone induisait la fin de la ligne ancienne par Cerbère. C'est partout la même musique. Quand il y a une LGV on est obligé de la prendre sauf que le coût est dissuasif ! Pour arriver à ce point on fait se dégrader la vieille ligne (la ligne Perpignan Cerbère n'est plus parcourue que par très peu de TET : 1 de jour et 2 de nuit) qui sont à réservation obligatoire) puis on la refile aux régions comme ligne TER. Je sais que le cas de Cerbères est spécial vu le temps d'attente provoqué par le changement de train mais voilà quand on n'a pas les moyens on préfère mettre plus de temps et payer moins cher. Ce qui ne sera pas possible là comme ailleurs en conséquence les petites bourses prennent la voiture. JPD
Dans l'ensemble de la France, l'Etat supprimera 29 lignes peu rentables
La ligne SNCF Perpignan-Cerbère disparaît de la carte
Dimanche 27.1.2013. 22:30h
En Roussillon, le TGV va-t-il anéantir la voie ferrée traditionnelle entre Perpignan et Cerbère ? Cette possibilité est visible sur un document reprenant l'ébauche de l'avant-projet de loi de décentralisation, dévoilé par l'Association des élus communistes et républicains. Ce collectif alerte de la "suppression" de certaines lignes en territoire français, car toutes les Régions ne pourront pas en assumer la gestion, confiée par l'Etat.
La concurrence entre l'axe TGV du Roussillon et la voie ferrée traditionnelle Perpignan-Cerbère, évoquée depuis 2010 et réelle à brève échéance, devrait provoquer une mise à l'écart de la liaison historique, ouverte en 1858. En effet, l'avant-projet de loi de décentralisation précise que l'Etat se réservera la seule compétence sur les lignes appelées "Trains d'équilibre du territoire" (TET) reliant deux villes de 100.000 habitants situées dans deux régions non mitoyennes. Le 27 janvier 2013, la branche catalane de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) a ainsi divulgué une version sommaire du futur schéma ferroviaire, sur laquelle la quarantaine de kilomètres séparant Perpignan de l'ancien terminus de la Côte vermeille, parmi 28 autres TET, disparaît de la carte.
Quel sera le choix de la Région Languedoc-Roussillon ?
Au travers de ce changement, 230 trains seraient remis en cause ou transférés aux Régions, dont le maillon Perpignan-Cerbère, au même titre que Tours-Angoulême, à titre d'exemple, qui passeraient au second plan en vertu du fameux “désengagement de l’état”, selon l'association de gauche, refroidie par la présidence Hollande. Sur ce principe, plusieurs trains interrégionaux devraient faire face à une “suppression" car certains exécutifs territoriaux "n’assumeraient pas financièrement ce transfert”. Les choix et les moyens du Languedoc-Roussillon sont concernés, d'autant que plusieurs lignes de "trains d’équilibre" seraient transformées en ligne de bus, mais, d'après l'ANECR, "les régions riches pourront mettre en place une tarification sociale, les autres devront augmenter les tarifs".