Je n’ai pas trouvé l’article sur la version internet mais par un souci de démocratie je vous en ai fait la copie car, après les fourches caudines des chefs il est toujours utile de voir ce qu’il reste à lire pour le lecteur.
Premier point : Seuls ont parlé les élus Verts, les syndicats de cheminots. Les associations d’usagers, les défenseurs de l’alternative à la LGV n’avaient pas fait le déplacement ? A moins qu’ils n’aient dit que des idioties ?
Deuxième point : le fait crucial passé sous silence c’est le doublement d’une provision financière pour la LGV. Faut-il à tout prix éviter d’inquiéter les lecteurs en leur rappelant qu’une LGV c’est au moins deux fois plus chers que prévu, comme l’indique les données en question ?
Troisième point : Malvy est le plus fort : alors qu’il va faire toujours mieux pour le TER, comment oser le contredire ? L’embrouille des chiffres c’est un truc connu… quand un chiffre sort à la lumière. Une fois dans votre longue vie, avez-vous appris grâce à La Dépêche ce que vous coûte déjà la LGV dont le montant est 160% plus haut que les prévisions de 2006 ?
C’est triste mais le journal se rattrape à Cahors en évoquant un blocage de train de la part d’une association qui reste éloignée de la question de la LGV.
Chers dirigeants de la Dépêche, à force de masquer la réalité vous allez finir par croire que votre masque est toute la réalité, et le jour où la violence va exploser, vous nous inviterez à sortir les mouchoirs ! Tristesse. Jean-Paul Damaggio
Pour ceux qui veulent avoir une autre présentation de la conférence de presse :
Conseil régional Midi-Pyrénées : La LGV au pied du mur
Les élus verts veulent régler les comptes de la LGV
La commission permanente devrait être animée ce lundi au Conseil régional. Les élus verts s'inquiètent d'un rapport qui proposerait de basculer des fonds dédiés au réseau régional vers la LGV. En effet; les derniers travaux n'ont pas consommé tous leurs crédits il resterait plus de 26 millions d'euros, réservés selon la Région au chapitre « Développer les transports collectifs et accéder aux réseaux à grande vitesse». Mais pour l'élu EELV François Simon, il s'agit d'une « évolution inquiétante du Plan rail », initialement voté pour «l'entretien et les infrastructures régionales... On ne peut pas l'accepter». Réponse du président de Région Martin Malvy «Non seulement la Région ne se désengage pas, mais je proposerai l'inscription au budget 2013 de 11 nouveaux autorails pour 100 millions d'euros, Dans le même temps, nous réaffecterons 23,14 millions d'euros de crédits régionaux sur une provision de 26,17 rendus disponibles». Pas assez, rétorquent les élus verts qui demandent la réaffectation complète. Ils critiquent une ligne de 2,7 millions d'euros affectée à la LGV. «Cet argent devrait plutôt servir à rétablir des lignes menacées comme la ligne Séverac-Millau», s'inquiètent de leur côté les syndicats de Cheminots.
Le TER du soir bloqué à Cahors par des manifestants
Personne sur les voies, mais des pancartes et des parapluies pour bloquer hier soir, la motrice./Photo DDM, Marc Salvet
Des membres de l'association «Tous ensemble pour les gares» et des élus ont bloqué le TER du soir, 20 minutes en gare de Cahors hier, pour protester contre les nouveaux horaires SNCF.
Pour la deuxième fois en une semaine, l'association Tous ensemble pour les gares a fait le déplacement depuis Gourdon jusqu'à Cahors, pour manifester à la gare contre la nouvelle grille horaire établie par la SNCF. Contrairement à ce qui s'était passé lundi, hier soir, les manifestants - une trentaine - ont bloqué le TER 7 314 faisant la liaison Toulouse-Brive, en gare de Cahors.
Massés sur le quai n° 2, les manifestants qui comptaient dans leurs rangs des élus cadurciens du PC, Serge Laybros, Marie Piqué, Andrea Queraud, ont attendu l'arrivée du Train Express Régional à 17 h 10, pour organiser leur action. Personne n'est descendu sur les voies, mais après un échange courtois avec le conducteur du train, les protestataires ont choisi de brandir devant la motrice des pancartes et des parapluies, une solution suffisante pour stopper le train.
Alors que les usagers dont une majorité de scolaires étaient, déjà, montés dans les voitures, le TER est resté à l'arrêt forcé pendant 20 minutes.
«Sans les TER, c'est la galère», «Usagers en colère, ajustez les horaires», les manifestants en ont profité pour lancer leurs slogans, sous les yeux de lycéens parfois un peu surpris. L'action des membres de Tous ensemble pour les gares aurait été aussi suivie très attentivement par un huissier.
Finalement, ce n'est qu'à 17 h 30, que les manifestants donnaient le feu vert du départ, un horaire choisi à dessein. Avant le changement d'horaire, ce TER partait précisément de Cahors à 17 h 30, or l'avancement du départ à 17 h 06 pénaliserait les scolaires et les salariés, avec un timing trop court pour pouvoir l'attraper.
À en croire, Serge Laybros, dans le sens Cahors-Toulouse, il y aurait aussi des problèmes : «Le TER qui quittait Cahors à 18 h 15 a été purement et simplement supprimé du lundi au jeudi, pour ne circuler que le vendredi avec un départ à 18 h 23. Dans le sens Cahors-Toulouse, affirme encore l'élu, il y a une plage horaire de quatre heures sans aucune circulation, il faut attendre le TEOZ de 19 h 18. Il y a entre 30 et 40 abonnements travail à faire la navette, obligés aujourd'hui de reprendre la voiture.»
Une étude sur les horaires ?
Au soir de la première manifestation, la SNCF et Réseau ferré de France avaient fait savoir qu'ils étudieraient la faisabilité technique d'une modification horaire du TER Cahors-Brive de 17 h 06 (ou 17 h 10), avec un départ à 17 h 30, comme avant.