Baylet est content : le rapport Duron ne change rien à ce qu’il pense, Toulouse-Bordeaux doit se faire dans les délais prévus. Il est même prêt à payer avec grand retard pour Bordeaux-Tours si ses vœux sont exaucés et fin des querelles inutiles sur le tracé d'après La Dépêche. Tout va bien. A suivre. JPD
Passage de la LGV : une nouvelle étape est franchie Publié le 29/06/2013
Hier, Jean-Michel Baylet président du conseil général de Tarn-et-Garonne a évoqué, au cours de la séance consacrée au vote de la décision modificative n° 1, le rapport Mobilité 21. Et pour cause. Ce diagnostic sur les transports, remis jeudi au gouvernement, propose de différer la construction de plusieurs lignes de train à grande vitesse et n’en retient, pour l’heure, qu’une seule avant 2030 : Bordeaux-Toulouse, soit le prolongement prévu de Tours-Bordeaux, dont le chantier a commencé. Le Premier ministre doit annoncer une décision le 9 juillet.
En attendant, il s’agissait de faire le point sur le projet de passage de la LGV dans le département (70 km). «Comme vous pouvez le constater dans mon rapport d’étape, nombre de nos demandes sont en passe d’être satisfaites au moment où la ligne Bordeaux-Toulouse est considérée comme le projet majeur à réaliser», a souligné le président du conseil général.
7 millions pour Tours-Bordeaux
Lundi, Jean-Michel Baylet recevra au conseil général les responsables de GPSO (Grand projet ferroviaire sud-ouest), Christian Dubost, directeur régional RFF et André Bayle, chef de mission GPSO.
Dans le même temps, le conseil général est invité à financer à hauteur de 7 millions la ligne Tours-Bordeaux. «J’ai eu, le 21 mai dernier, une longue conversation avec M. le Ministre des Transports afin de lui rappeler notre volonté de voir le projet Bordeaux-Toulouse reconnu comme prioritaire en lui indiquant que cela était une condition à notre participation financière aux travaux du tronçon central Tours-Bordeaux», a indiqué Jean-Michel Baylet.
Sur le calendrier qui risque d’être décalé, la prudence reste de mise. Néanmoins, de grandes étapes se dessinent aujourd’hui comme suit : jusqu’à l’automne 2013, poursuite de la concertation ; d’ici l’automne, poursuite des opérations d’aménagement foncier, décision ministérielle sur le tracé retenu par le projet GPSO ; automne 2013 (sous couvert d’un arbitrage ministériel favorable à la réalisation rapide du GPSO), ouverture de l’enquête d’utilité publique ; d’ici fin 2014, obtention du décret de déclaration d’utilité publique ; 2017, démarrage des travaux ; 2020, mise en service.
Thierry Dupuy