Après le colloque Euro Sud Transport de Toulouse en 2012, l’association chère à Jean-Louis Chauzy se décentralise à Paris. Cette fois les seuls invités sont les grands élus qui font front au gouvernement. Cuvillier clôturera ! Colloque malin car la présentation se réfèr au rapport Duron... et fait comme s'il n'existait pas ! Pierre Ortavent a envoyé un petit mot à l’organisatrice que nous reprenons ci-dessous. Avec bien sûr le bavardage d’EuroSud qui représente… desmilliards d’euros. JPD
Madame,
Vous organisez un rassemblement à Paris intitulé " LGV du Sud Ouest européen, l'union sur toute la ligne", au sujet de la promotion des projets de ligne à grande vitesse du sud de la France. J'ai pris connaissance du programme de cette journée et m'avise que l'intervention d'opposants à ces projets n'est pas prévue. Je pense que les arguments que peuvent développer les personnalités déjà programmées sont suffisamment construits et forts pour affronter dans la sérénité des arguments opposés, voire s'en enrichir ou les retourner. Aussi, j'ai l'honneur de vous adresser la suggestion suivante : ajoutez au nombre des intervenants un opposant à ces projets (ils sont nombreux et connus de vous, je n'en doute pas). Les débats s'en trouveraient considérablement enrichis. Je crains qu'en l'état actuel du programme, il ne s'agisse que d'une suite d'incantations ou de déclarations satisfaites dans la douceur légitime de l'entre-soi. Quoique votre président ait déclaré publiquement qu'il ne fallait plus discuter, en omettant de nous dire pourquoi, je me demande si notre démocratie ne s'honorerait pas d'un petit "brin de causette", si vous me passez cette effronterie langagière. Et puisque "Mon avenir, c'est toi qui décides" pour reprendre votre slogan publicitaire, si les mots ont un sens, j'en accepte l'augure en attendant que vous me sollicitiez pour participer à cette "décision". Enfin, mon courriel du 26 juillet à 19 h 30 est resté sans réponse.
Je vous remercie pour l'attention que vous porterez à me lire et à me répondre et vous prie de croire à l'assurance de mes respects. Pierre Ortavent.
Mercredi 9 octobre 2013 Colloque national : « LGV du Sud-Ouest européen. L'union sur toute la ligne » Le mercredi 9 octobre 2013, de 9h45 à 13h, Eurosud Transport organise un colloque national sur le thème « LGV du Sud-Ouest européen. L'union sur toute la ligne ». Il s'inscrit dans la continuité des travaux de la commission « Mobilité 21 » et des arbitrages annoncés par le Gouvernement dans son projet « Investir pour la France », rendu public le 9 juillet 2013. Dans ce projet ont été fixées les priorités d'investissement de l'Etat en matière de grande vitesse ferroviaire. Il en ressort que la seule LGV construite avant 2030 sera celle reliant Bordeaux à Toulouse. Pour les collectivités et acteurs socio-économiques impliqués dans l'interconnexion des LGV du Sud-Ouest européen cette annonce apporte des assurances et des perspectives claires. Cependant, cette avancée ne doit pas faire oublier les deux autres connexions européennes que sont : Bordeaux-Espagne et Montpellier-Perpignan.
En se réunissant à Paris le 9 octobre 2013, les acteurs impliqués souhaitent prendre acte des priorités d'investissement décidées par l'Etat, préciser les conditions de leur réalisation et affirmer leur solidarité. Le colloque réunira de nombreuses personnalités du monde politique et économique notamment des Présidents de Régions, de Conseils Généraux et des Maires de grandes villes
LGV Bordeaux – Toulouse : des avancées majeures
La commission « Mobilité 21 », présidée par Philippe Duron et composée de parlementaires et d'experts a été chargée, durant plusieurs mois, d'analyser, de trier, de hiérarchiser, les grandes infrastructures à réaliser en priorité sur le territoire français d'ici 2030. Dans son rapport remis le 27 juin, les conclusions de la Commission précisent que tous les projets inscrits au SNIT en 2010 ne pourront pas être réalisés à cette échéance. Le 9 juillet 2013, le Premier Ministre a rendu son arbitrage dans le cadre de son projet « Investir pour la France ».
Son choix s'est porté sur le « scénario 2 », proposé dans le rapport « Mobilité 21 », permettant la mise en place d'un investissement de 28 à 30 milliards d'euros dans les infrastructures de transport. Ainsi, la LGV Bordeaux – Toulouse est la seule retenue à ce jour, parmi les LGV à réaliser dans une première phase, avant 2030. Cette décision, qui confirme l'intérêt de ce projet pour le développement des territoires traversés, a été plébiscitée par tous les acteurs politiques et économiques impliqués. De nombreux arguments forts jouent en faveur de ce dossier : la démographie de Bordeaux et de Toulouse représente deux fois celle d'Aix et de Marseille ; Toulouse est la 4ème ville de France, elle doit bénéficier d'un raccordement ferroviaire à grande vitesse dans les meilleurs délais ; le train, mode de transport plus doux pour l'environnement, représente un enjeu majeur pour le développement durable des territoires ; la mise en place de la LGV permettra un report modal de l'avion vers le fer et l'amélioration des performances du transport ferroviaire de voyageurs entre Paris et Toulouse. Les décisions prononcées constituent, pour les acteurs impliqués, des avancées majeures et donnent enfin des assurances et des perspectives claires pour la mise en place de la LGV Bordeaux – Toulouse. « Les réflexions doivent se concrétiser dans des actes concrets, le financement et l'enquête publique doivent être anticipés. Tous les partenaires sont aujourd'hui conscients que les contraintes financières vont imposer un nouveau calendrier », a souligné Jean-Louis Chauzy, le Président d'Eurosud Transport.
LGV du Sud-Ouest européen : une nécessité pour la croissance et le maillage des territoires.
La LGV Bordeaux-Toulouse est une première étape dans le schéma ferroviaire du Sud-Ouest européen, mais la mobilisation doit se poursuivre pour la réalisation des lignes Bordeaux-Espagne et Montpellier-Perpignan, deux connexions européennes majeures. Les enquêtes publiques sont aujourd'hui prêtes à être lancées. Pour Jean-Louis Chauzy : « Les collectivités, comme les acteurs socio-économiques et les usagers doivent rester mobilisés et rassemblés pour obtenir satisfaction dans les meilleurs délais possibles. Il ne faut pas oublier les lignes Bordeaux – Espagne et Montpellier – Perpignan, qui sont des projets très aboutis et dont les enquêtes publiques sont prêtes à être lancées. Il est important de rappeler que Bordeaux – Toulouse n'a pas vocation à être une voie de garage. N'oublions pas que la démographie du Sud-Ouest européen représente deux fois la démographie du Grand Paris ».