Patrick Vacari puis R. Girardi et un responsable d’EELV ont redit leur refus de la LGV et leur demande de rénovation des lignes existantes. Les uns plus optimistes que les autres. Le rapport Duron apporte des arguments contre la LGV Bordeaux-Toulouse et pourtant la place prioritaire si l’argent tombe du ciel. La cohérence risque de ne pas être au rendez-vous de sitôt. La lutte est donc d’autant plus nécessaire. JPD
PS : La photo : juste après le début du feu de paille....
Et déjà sur Sud-Ouest...
AGEN LE 2 JUILLET 2013 Manifestation anti LGV à la Préfecture
Une centaine d'opposants a répondu cet après-midi à la coordination 47, collectif d'associations contre la LGV Bordeaux-Toulouse et contre le Grand Projet Sud Ouest, pour aller manifester devant la préfecture d'Agen.
C'est autour d'un grand feu de paille que les manifestants ont brandi les pancartes de protestation sur lesquelles ils dénoncent le prix de la LGV, le recours au financement des collectivités territoriales, les impacts sur l'environnement, le temps gagné via la LGV qu'ils jugent ridicule au regard du coût du projet.
Depuis trois jours, ils ne lâchent pas la pression et multiplient les actions. Cet après-midi, les porte-parole du collectif ont pris la parole pour dénoncer "le lobbying des deux présidents des régions d'Aquitaine et Midi-Pyrénées, Alain Rousset et Martin Malvy", mais également ceux des locaux de l'étape "Jean Dionis du Séjour et Lucette Lousteau" pour que cette LGV Bordeaux-Toulouse devienne réalité.
Et de revenir sur les annonces qui ont suivi, jeudi, la remise du rapport ministériel Mobilité 21. "On nous dit que la LGV Bordeaux-Toulouse demeure une priorité après 2030? Qui va payer? La commission Mobilité 21 a cédé au chantage de Malvy en ouvrant la porte après 2030 et ce, dans des conditions encore plus scandaleuses que celles qui entouraient jusqu'alors le projet ! Halte au racket des collectivités territoriales qui vont s'endetter car l'Etat n'a pas les moyens!" Et de dénoncer également le plaidoyer pour GPSO présenté par Alain Juppé et Alain Rousset ce matin dans le bureau du ministre des transports.
La Coordination 47 est actuellement dans le bureau du préfet de Lot-et-Garonne, Denis Conus, et demande que le 9 juillet, lors de sa prise de parole, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault annonce "un arrêt définitif du tout TGV, un arrêt définitif de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, et une modernisation des réseaux existants avant 2030 financée par l'Etat et lui seul..."