La ficelle est énorme comme un cable au plus grosses dimensions.
C'est la réponse aux commissaires de l'enquête d'utilité publique GPSO : on ne peut plus être défavorable à la LGV Bordeaux-Toulouse puisqu'il n'y aura plus d'intercités !
Et pourquoi il n'y aura plus d'intercités ? Car avec le TER Bordeaux-Agen puis celui Agen-Toulouse on peut prendre cette ligne pour, en train, aller de Bordeaux- à Toulouse ! Je ne dis pas le temps de parcours !
Pour aller de Toulouse à Montpellier vu que nous aurons la même région, ça sera du TER donc là aussi, plus besoin d'intercités. Ce n'est pas dit mais inévitable !
A tous ceux qui nous ont répété : mais on peut tout faire, les intercités, les TGV sur LGV etc. la réponse est claire.
A tous ceux qui nous ont répété que la ligne Bordeaux-Toulouse est saturée, elle va l'être d'autant plus avec cette perte de service !
Car bien sûr, il ne sera pas question d'ajouter le moindre TER ou si peu !
Quand avec Jack Henry et Brigitte Duclos nous avons rencontré la députée du 47 Dominique Orliac, je comprends mieux son embarras pour nous expliquer le sens des travaux de la commission.
Il y a eu des fuites pour nous préparer à la situation que L'Humanité avait pu faire connaitre puis d'autres journaux, à partir de la présentation faite à la commission par la SNCF (voir document).
Il paraît que l'essentiel du rail, c'est de concurrencer l'avion or nous apprenons qu'en fait le rail doit bénéficier de la concurrence… de la route !
Je ne suis pas contre le principe des autocars (le train ne va pas partout) mais se servir de la route (comme ça été fait pour le Fret) pour détruire le rail c'est catastrophique. Le train peur plus facilement concurrencer la route que l'avion car jusqu'à preuve du contraire, aucune infrastructure n'est nécessaire entre deux aérogares. A suivre. JPD
P.S. Je ne m'intéresse pas qu'à Bordeaux-Toulouse. Un aperçu global du nouveau rapport Duron est à suivre.