Dans un article récent de La Dépêche voici la drôle de question posée à Sylvia Pinel :
"Le dossier de la LGV semble enfin relancé. Il était temps non ?
On ne peut pas rester sans LGV. Nous sommes la seule région qui n'est pas reliée à Paris. Moi, je n'ai jamais changé d'avis. Il faut être responsable collectivement et se dispenser des petites querelles politiciennes."
Drôle de question car elle fait référence à quoi ? Quand les autorité auraient-elles mis en veilleuse le dossier LGV ? Parce que M. Astruc aurait changé d'idée et ainsi relancé le dossier ? D'une part, il n'a pas changé d'idée et d'autre part il n'a de toute façon aucun pouvoir sur le dossier !
Réponse aussi ridicule que la question : "On ne peut pas rester sans LGV" Et Nice peut rester sans LGV, et Brest, et Caen, et Clermont-Ferrand ? Avec ou sans LGV la question est si cruciale?
"Moi je n'ai jamais changé d'avis." Sauf qu'au moment du vote de la Convention de financement de Bordeaux-Tours, en 2011, elle s'est abstenue au Conseil régional (candidate aux cantonales dans un secteur très touché par la LGV elle voulait montrer ses critiques).
Quant à se dispenser des "petites querelles politiciennes" sur un journal champion en la matière….
Jean-Paul Damaggio