Cet été la Dépêche a évoqué une fois de plus le financement du GPSO avec ce mot éloquent : "Reste bien sûr la question du financement". Pourquoi le bien sûr ? Comme s'il était normal de se lancer dans un projet sans s'occuper du financement ! Et quand il s'agit de 10 milliards à la clef ! Au printemps 2017 si je connais bien le calendrier la question majeure ne sera pas le financement du GPSO mais les élections présidentielles et législatives. Bref, tout est renvoyé au prochain président. J-P Damaggio
Article de La Dépêche
Difficile, en listant les grands chantiers routiers et autoroutiers de la région, de ne pas évoquer un autre grand chantier, sur rail cette fois. Un projet qui a connu ces derniers mois enfin une accélération : celui de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse.
Après 14 années d'études et de débats, la déclaration d'utilité publique a, en effet, été prise le 2 juin 2016, et publiée au Journal officiel trois jours plus tard. Ce projet va profondément bouleverser le paysage, tant à Toulouse où le quartier Matabiau va être repensé pour accueillir le TGV que tout au long de la ligne. Reste bien sûr la question du financement.
9,5 milliards
Où trouver les 9,5 milliards d'euros nécessaires au financement de la LGV Bordeaux-Toulouse et de celle reliant Bordeaux à Dax ? Le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies a réuni tous les acteurs pour que soient échafaudées les pistes d'un financement innovant. Objectif : arriver à un protocole de financement avec l'ensemble des partenaires pour le printemps 2017. Un tempo serré mais logique pour tenir les délais de livraison : mise en service en 2024 pour Bordeaux-Toulouse et en 2027 pour Bordeaux-Dax. Ph. R.