L'Oeil du 20h vient d'épingler les mauvais plans SNCF de la Région Nouvelle Aquitaine. Si le cas de la LGV Limoges-Poitiers a été évoqué il en est de même de la ligne TER entre Oloron et Bedous avec une moyenne de 12 voyageurs par jour.
Pour juger de cette ligne il faudrait voir si avec l'arrivée à Canfranc changerait la situation mais c'est quatre à cinq ans de travaux pour quelques kilomètres quand la LGV Tours-Bordeaux a été construite en moins de temps ! Ce qui est sûr c'est que la question cruciale c'est celle des finances mais en même temps l'EUP avait été défavorable et la situation semble lui donner raison. Je donne le texte dithyrambique au moment de l'inauguration et je reste disponible à toute autre observation.
J-P Damaggio
PS Photo du portrait dela manager de la ligne
http://maligne-ter.com/pau-oloron/
Ce vendredi 1er juillet, la ligne ferroviaire entre Oloron et Bedous a été inaugurée officiellement. Se pose alors l'éternelle question : à quand la liaison jusqu'à Canfranc ?
Ça y est, c'est fait : la ligne ferroviaire Oloron-Bedous a été inaugurée ce vendredi 1er juillet, au petit matin. Parti de la gare de Pau, le premier train officiel de la ligne a emporté un important contingent d'élus – dont Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine et Francisco Javier Lamban, président du gouvernement d'Aragon – jusqu'à la gare de Bedous. Avec la cohorte de journalistes présents et quelques invités en plus, le train a vite été bondé !
La cérémonie à Bedous a été l'occasion pour tous les élus de rappeler l'importance de l'ouverture de la ligne pour le développement et le dynamisme de la vallée d'Aspe, et de son voisin d'Aragon. Mais surtout d'aborder la question que tout le monde se pose : la seconde phase des travaux jusqu'à Canfranc se fera t-elle, et si oui, quand ?
Alain Rousset a alors répété son intention de mener à bien ce projet, rappelant que "la balle est désormais dans le camp des Etats français et espagnol, et non dans celui de l'Union Européenne". UE pour laquelle il n'a "pas de doute concernant son soutien au projet". Quant à Guillaume Pépy, président de la SNCF, il a souligné que la SNCF « était prête et n'attend que l'aval des élus concernés.»
Pour l'échéance potentielle, si un accord avec les différents gouvernements pour l'aval est trouvé et si l'Union Européenne donne son feu vert pour participer au financement, «il faudra bien quatre à cinq ans pour relier Canfranc» a souligné Alain Rousset, alors que Guillaume Pépy a précisé "que la liaison est techniquement réalisable. Même pour le fret.»