Voici un bon article de La Dépêche qui a demandé aux candidats leur point de vue sur la LGV.
Nathalie Arthaud (LO). «Je suis contre car la construction et l'exploitation de la LGV qui s'arrêtera à Bordeaux, ont été concédées pour 3/4 à des sociétés privées. Si les usagers gagneraient en temps de trajet, les trusts du BTP et les financiers vont gagner des milliards.»
François Asselineau (UPR). «Je souhaite que les grandes villes françaises soient reliées par une ligne de chemin de fer rapide car cela permettrait de désengor les autoroutes et serait plus écologique. Mais il faudrait savoir si une réelle demande existe entre Bordeaux et Toulouse.»
Jacques Cheminade (S & P). «Je suis pour car ce sont deux grandes villes, il y a un marché. Pour développer encore leurs relations économiques, il faut raccourcir le temps de trajet entre elles. La LGV permettrait aussi de désenclaver de nombreuses villes sur le parcours».
François Fillon (Les Républicains). «Ma priorité est la modernisation du réseau. Je comprends l'exaspération des Toulousains, mais il serait déraisonnable de se fixer sur le TGV, alors que le financement n'est pas bouclé et que la dette de la SNCF est de 60 millions».
Jean Lassalle (Résistons !). «Je n'ai rien contre la LGV en soi, mais les populations n'ont pas été assez consultées sur ce projet. Or, il a des conséquences économiques, sociales et environnementales. Peut-être que les intérêts des élus locaux ont prévalu sur ceux des populations…»
Marine Le Pen (Front national). «Il est temps que ce projet aboutisse. Le Grand Sud-Ouest de la France souffre en effet d'un enclavement profond, qui nuit totalement à son attractivité et renforce les difficultés de cette région.»
Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise). «Pour la grande vitesse mais pas la LGV qui nécessite des voies nouvelles destructrices d'environnement. L'État qui ne met pas un centime, ce qui induit un étranglement des collectivités locales.»
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France). «8 milliards d'euros pour 50 minutes de plus c'est disproportionné quand on voit l'état du TER dans la région. On devrait plus penser à un RER toulousain plutôt que de raisonner toujours en direction de Paris.»
Philippe Poutou (NPA). «Nous sommes opposés à la LGV. Gagner une heure de temps de trajet au regard des frais que cela occasionne, des lignes transversales qui seront sacrifiées au détriment des travailleurs le tout cela pour enrichir des multinationales, c'est inutile.»
Emmanuel Macron (En Marche !). N'a pas répondu à nos sollicitations.
Benoît Hamon (Belle alliance populaire). N'a pas répondu à nos sollicitations.
La Dépêche du Midi