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Pépy n'est plus le Pépy de 2012. Il y avait alors la lutte entre RFF et la SNCF, Pépy ne dirigeant que la SNCF. A présent RFF devenu SNCF réseaux est aux ordres de Pépy qui peut donc intervenir plus facilement sur la construction des lignes. La réaction de Pépy est donc importante. J'en profite pour rappeler que la pétition fait référence au TGV et non à la LGV, attitude classique des autorités avec ce résultat : nous avons croisé des journalistes de France 3 qui voyant passer un TGV sur une ligne existante se sont exclamées : "Mais le TGV il passe déjà !". J-P Damaggio 

Article La Dépêche

Le président de la SNCF répond au maire de Toulouse : "Pour le moment, pas de projet de LGV"

Le président de la SNCF Guillaume Pepy a répondu au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc que "pour le moment", "il n'y a pas (en France) de projet de ligne à grande vitesse en chantier", notamment une extension Bordeaux-Toulouse.

Selon le président de la SNCF, "il appartient à l'Etat et aux élus de prendre les décisions"

"En ce qui concerne la ligne Paris-Toulouse et le projet consistant à prolonger la ligne Paris-Bordeaux au-delà de sa limite actuelle, notamment vers Toulouse, l'instruction de cette ligne par l'Etat est toujours en cours", a souligné Guillaume Pepy dans un courrier en date du 20 mars et que l'AFP a pu consulter ce mardi 28 mars.

"Les recours administratifs et juridiques faisant suite aux enquêtes publiques préalables à la décision d'utilité publique ne sont pas purgés. La mission de financement mise en place par le ministre des Transports devrait remettre son rapport à l'été 2017", selon le président de la SNCF.

"Il appartiendra donc à l'Etat et aux élus de prendre les décisions, probablement courant 2018, relatives aux étapes suivantes du projet", a souligné Guillaume Pepy.

Le TGV Paris-Bordeaux, "dernier pour le moment"

Une polémique avait débuté le 10 mars sur l'extension Bordeaux-Toulouse. Sur France Inter, Guillaume Pepy avait dit "penser" que le TGV Paris-Bordeaux, récemment inauguré, était "le dernier pour le moment".

Le maire Les Républicains de Toulouse lui avait alors demandé le 15 mars la confirmation des "engagements" de la société en faveur du TGV Paris-Toulouse. "Je ne peux qu'exprimer mon étonnement, pour ne pas dire mon mécontentement", avait écrit M. Moudenc dans un courrier adressé à M. Pepy. 

Dans sa réponse du 20 mars, le président de la SNCF conclut en disant ne pas avoir "l'habitude de prendre parti et de (s)'exprimer sur des choix qui ne sont pas de (son) ressort".

Le maire de Toulouse a indiqué mardi à l'AFP que Guillaume Pepy "reconnaît qu'il n'est pas décisionnaire". "J'en déduis qu'il aurait dû se taire. Car il s'est exprimé avec une tonalité négative que je ne peux que déplorer", a ajouté Jean-Luc Moudenc. Selon lui, Guillaume Pepy "aurait dû ne rien dire ou dire que la SNCF serait au rendez-vous de l'exploitation si l'Etat confirme le projet". 

La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga avait elle aussi souligné sa "détermination totale" pour "concrétiser au plus vite" cette ligne.

Un projet ferroviaire déclaré d'utilité publique

Le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), censé notamment relier en 2024 Paris à Toulouse, via Bordeaux, a été déclaré "d'utilité publique et urgent" en juin. Il doit mettre Toulouse à un peu plus de 3 heures de la capitale, contre au moins 5h20 aujourd'hui.

Le TGV Paris-Bordeaux, qui ouvrira en juillet prochain, permettra déjà d'économiser une heure sur le trajet avec Toulouse, soit 4h20 environ. 

Le coût de l'ensemble du GPSO, y compris la LGV Bordeaux-Dax (2027), est estimé à 8,3 milliards d'euros. AMELIE PHILLIPSON AVEC AFP

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