Carole LGV bénéficie une fois de plus d'une page entière sur La Dépêche alors qu'elle n'a rien de nouveau à nous apprendre sauf si elle préfère ne rien dire de ce qu'elle pourrait nous apprendre.
Mais il y a un encadré spécial sur la LGV pour nous dire que cette fois, promis, juré la LGV sera là en 2030. Elle annonce que pour financer, il y aura des taxes nouvelles mais se garde bien d'en donner la couleur. N'est-ce pas étrange ? Et la Région combien va-t-elle débourser ? Et la LGV est-ce bien Toulouse-Bordeaux ?
Elle est questionné sur le train Paris-Rungis et précise que pour des raisons financières la SNCF le tient au repos. Pourtant n'avait-elle pas promis que sous son règne le fret ferroviaire allait se développer ? Comme le TER et tant d'autres choses ? Puis-je m'étonner qu'elle ne propose pas de nouvelles taxes pour le financer ?
Combien de fois faudra-t-il répéter que nulle part personne ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre ? Depuis 1990 la SNCF a fait le choix de la grande vitesse contre le fret ferroviaire d'où sa stratégie qui en fait le premier transporteur routier de France avec Geodis allié avec Calberson ! Mais les journalistes ne lui posent que des questions convenues, polies et finalement sans intérêt. Disons que pour certains (riverains ou expropriables) qui pensaient le projet mort, elle remue le couteau dans la plaie. JPD