Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

LGV pessimisme optimisme

Face au projet de LGV, depuis le début, il y a les optimistes (la folie est telle que les pouvoirs vont céder face aux oppositions), et les pessimistes (face à de tels pouvoirs, la lutte ne peut gagner). Par exemple au moment de l’enquête d’utilité publique, même en réunion publique j’ai entendu des pessimistes, à l’adresse des commissaires : « une EUP est toujours au service du pouvoir » et des optimistes qui ont pu dire ensuite : « heureusement que nous avons joué le jeu de l’enquête, ainsi nous avons gagné !». Mais les pessimistes avaient une réponse : « l’EUP est seulement consultative, le gouvernement passera outre ». Sauf que les optimistes ont découvert en juillet 2017 que le nouveau gouvernement mettait la LGV au congélateur. Aujourd’hui l’heure est au pessimisme ?

Cette division des rôles m’a toujours gênée car les optimistes mettent en valeur les infos qui vont dans leur sens, et les pessimistes font de même dans l'autre sens !

Et le jour où la lutte est perdue impossible de tirer les leçons.

 Personnellement je ne me suis jamais situé dans aucun de ces deux camps avec l’intention surtout d’informer pour alimenter la réflexion globale. Ainsi nous avons beaucoup appris en cours de route. C’est plus le chemin que l’arrivée qui m’importe, sauf que pour certains, l’arrivée c’est une expropriation ou un voisinage avec la LGV et là aussi il y a les deux cas : ceux qui pensent gagner avec les expropriations et ceux qui savent qu’ils vont perdre.

 Pour être contre la LGV (c’est une position qui ne m’a pas fait que des amis) il faut être informé. En effet quand je dis que je n’ai jamais été ni un optimiste ni un pessimiste, ça ne signifie pas une position neutre mais l’idée que la meilleure façon d’être contre c’est d’être informé sans se voiler la face. Par exemple, le Grand Dax vient de changer de camp. Quand il a voté contre il a été célébré par les antis LGV qui l’oublient quand il vote pour !

 Pour celui qui va être exproprié, que lui importe d’en connaître les bonnes ou mauvaises raisons puisque l’essentiel c’est qu’il puisse être exproprié aux meilleurs conditions. J’en suis d’accord mais ce qui n’empêche pas de réfléchir et d’apprendre de cette expérience. Et le fait MAJEUR c’est de constater que les médias préfèrent parler d’un aéroport à 1 milliard que d’une LGV à 14 (bien sûr l'un n'excluit pas l'autre)! Mais pas seulement les médias ! Le débat sur les éoliennes traverse la campagne électorale mais jamais rien sur le ferroviaire ! Ou si peu… Peut-être justement parce que les médias me mènent pas l'enquête ! J-P Damaggio

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :