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Preuve à l'appui, cette année l'Europe ne financera pas le GPSO. Rousset réagit pas un communiqué écrit, pour reconnaître les faits, en reportant la décision d'un financement à l'an prochain. Delga vient de réagir sur France 3 au moment de l'installation du conseil de surveillance de la nouvelle société financière de projet. L'évidence est claire, l'Europe ne finance pas mais pour elle, l'évidence est claire l'Europe financera ! Pourquoi : "«Le dossier de demande de financement du GPSO n’a pas encore été déposé par l’Etat auprès de l’Europe. Cette demande interviendra dans les prochains mois» a rappelé récemment Carole Delga." (voir article ci-dessous)

Il fallait que les collectivités signent le plan très vite mais voilà rien n'aurait été demandé à l'Europe. Je reprends l’article ci-dessous sans compter les inepties, mais juste une contradiction, Delga vient d’indiquer il y a deux jours, le début des travaux en 2026, et là c’est en 2023, et quant à la taxe de 4 euros par foyer prenons date ! J-P Damaggio

Article La Dépêche Publié le 04/07/2022 à 19:30

Carole Delga a été élue ce lundi présidente du conseil de surveillance de la société du GPSO, le Grand projet Sud-Ouest qui inclut la LGV Bordeaux-Toulouse. Le début des travaux est espéré fin 2023.

Le GPSO franchit une nouvelle étape. Le Grand projet Sud-Ouest est doté depuis ce lundi d’un conseil de surveillance de la société chargée de piloter la création de la future LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un projet qui coûtera 14 milliards d’euros et sera financé par l’Etat, l’Europe et les collectivités territoriales.

Carole Delga à la tête du conseil de surveillance de GPSO

Le conseil de surveillance de la société du GPSO a été officiellement installé ce lundi en présence du préfet Etienne Guyot coordonnateur du projet, des deux présidents des Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, et des présidents des deux métropoles de Toulouse et Bordeaux. Ce conseil réunit les 25 collectivités territoriales qui participent à son financement ainsi que la SNCF. Carole Delga en a été élue présidente à l’unanimité, avec comme premier vice-président Alain Rousset, son homologue de Nouvelle-Aquitaine. Le président du conseil départemental de Haute-Garonne Georges Méric et le président de Toulouse Métropole ont également été élus vice-présidents.

«La LGV bénéficiera à tout le territoire. L’objectif est de connecter notre réseau ferroviaire à l’international, indique Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie. Mais c’est aussi l’amélioration des trains du quotidien et la création d’un vrai RER métropolitain. Ce RER ne sera possible que si nous avons une ligne nouvelle». Carole Delga rappelle que l’actuel réseau arrive à saturation entre Toulouse et Montauban: «On ne peut rajouter un seul train. Et entre Toulouse et Agen, nous serons bientôt au maximum». Autre avantage de la LGV, permettre le développement du fret. «Il manque un barreau entre Bordeaux et Narbonne. Il permettra notamment à partir de la ligne Auch-Agen de faire remonter les céréales vers Port-la-Nouvelle» poursuit Carole Delga.

Les élus ont par ailleurs souhaité rassurer sur l’obtention des crédits de l’Europe qui doit financer la LGV à hauteur de 20 %. «Le dossier de demande de financement du GPSO n’a pas encore été déposé par l’Etat auprès de l’Europe. Cette demande interviendra dans les prochains mois» a rappelé récemment Carole Delga.

Quel calendrier pour le chantier? C’est la question que se posent tous les usagers du rail pressés de gagner une heure sur le temps de trajet entre Toulouse et Paris. Le préfet de Région s’avance sur «un début des travaux fin 2023, pour une mise en service en 2032». Carole Delga veut de son côté, aller plus vite et évoque une échéance «à l’horizon 2030-2031». « Sur des grands chantiers programmés sur dix ans, il existe toujours des marges de manœuvre. Le terrain ne présente pas de difficultés. On peut gagner du temps » assure la présidente de Région.

Une taxe de 4 euros par foyer

Une TSE (taxe spéciale équipement) sera mise en place l’an prochain. Elle doit selon Etienne Guyot rapporter «24 millions d’euros par an».Elle devrait concerner tous les contribuables habitant à moins d’une heure d’une gare TGV. «Mais ce sera une somme modique, de 4 euros par famille concernée» précise Carole Delga. Une autre taxe sur les bureaux sera-t-elle instaurée? «Elle n’existe pas aujourd’hui mais fera l’objet de discussions» indique Etienne Guyot. Eric Berger

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