Il existait l'association des maires mais en fait cette invention locale n'entrait pas dans le schéma officiel d'où la création de la nouvelle instance : le comité de suivi. Le compte-rendu de La Dépêche contient encore une énormité insupportable. "Selon lui, elles seront nombreuses en mettant Montauban à 2 h 50 de Paris." Même dans les projets les plus fous Montauban ne sera jamais à 2 h 50 de Paris car le train qui est supposé mettre Toulouse à 3 h 10 de Paris ira en direct jusqu'à Paris ! Tout train qui s'arrête perd du temps et s'il s'arrête à Montauban Agen et Bordeaux c'est au mieux 3 h 40! RFF autrefois l'a reconnu ! Mais bon on est habitué aux mensonges. JPD
La Dépêche Publié le 24/01/2023 à 05:10
La nouvelle instance aura pour principal objectif de favoriser un "dialogue territorial de qualité" tout au long de l’aménagement de la ligne à grande vitesse dans le département.
Nouveau coup d’accélérateur pour le projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, à horizon 2030-2032. Après la mise en place d’un comité de surveillance de la société du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), le 4 juillet dernier à Toulouse, le dossier des 220 kilomètres de voies ferrées à grande vitesse continue d’avancer. Le début des travaux est espéré fin 2023.
En attendant, suivant la feuille de route donnée à tous les départements concernés par le passage de la future infrastructure, Chantal Mauchet, préfète de Tarn-et-Garonne vient d’installer un comité départemental de suivi de Tarn-et-Garonne. La nouvelle instance présidée par la représentante de l’Etat réunit les représentants des instances de gouvernance du GPSO (conseil régional, conseil départemental, Grand Montauban), les quatre parlementaires, les dix établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) et les 29 communes concernées par le tracé de la ligne LGV, la société du GPSO, les trois chambres consulaires, SNCF réseau et SNCF gares et connexions, les services de l’Etat régionaux et départementaux concernés, et, enfin, la Safer (société d’aménagement foncier et d’établissement rural) d’Occitanie.
Le comité départemental de suivi aura trois objectifs : informer et donner la visibilité nécessaire sur l’avancement du projet, assurer le suivi et le respect par les maîtres d’ouvrage des mesures inscrites dans le dossier des engagements de l’Etat et assurer le suivi des mesures compensatoire qui seront définies dans la décision d’autorisation environnementale délivrée par arrêté préfectoral.
Après la phase d’installation, le comité de suivi a profité encore de sa première grande réunion pour aborder quatre sujets.
L’aménagement de la future gare
En premier lieu, les enjeux fonciers. La SNCF réseaux est ainsi intervenue sur la stratégie d’acquisition foncière. Le conseil départemental a évoqué pour sa part les conditions de mise en œuvre de l’aménagement foncier.
Puis, l’aménagement de la future gare a été mis sur la table. La SNCF gares et connexions a présenté la méthode, les étapes et le planning prévisionnel des études de faisabilité à venir.
Les participants à réunion ont eu droit ensuite à une présentation de la société du GPSO, avec une description du dispositif de financement du projet. Pour mémoire le projet est estimé à 14 milliards d’euros, avec des financements de l’Etat, de l’Europe et des collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine.
Quatrième et dernier point, le directeur régional l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) a parlé des opportunités pour l’économie et l’emploi locaux. Selon lui, elles seront nombreuses en mettant Montauban à 2 h 50 de Paris.
L’occasion aussi pour la chambre de commerce et d’industrie de Tarn-et-Garonne, en lien avec la chambre des métiers et de l’artisanat d’exposer ses deux grands projets.
Il s’agit d’abord d’ "Occirail", qui vise à créer un pôle d’excellence pour la maintenance ferroviaire. Et ensuite, d’un projet de modernisation du centre de formation pour en faire un véritable campus universitaire proposant de nouvelles formations via des innovations pédagogiques.
Lors de son intervention, la préfète de Tarn-et-Garonne a souligné que le "Tarn-et-Garonne s’apprête à connaître des transformations majeures au cours de la décennie qui s’annonce. Alors que le GPSO entre dans une nouvelle phase de réalisation, il est essentiel d’engager un dialogue territorial de qualité, avec les élus et les institutions concernées."