La manifestation, prévue du 21 au 23 mars, devrait rassembler collectifs historiques et élus locaux. Les Soulèvements de la terre, qui avaient rejoint la lutte anti-LGV à Lerm-et-Musset en octobre, ne sont pas conviés
« On continue le combat, ce n’est pas quand les travaux commenceront qu’il faudra se réveiller », martèle Richard Lavin, membre ducollectif anti-LGV Nina (ni ici, ni ailleurs)qui défendla vallée du Ciron. Trois mois après la dernière mobilisation d’ampleur contre la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse/Dax à Lerm-et-Musset, les associations locales fixent un nouveau rendez-vous.
Du 21 au 23 mars, les citoyens qui s’opposent au projet ferroviaire sont invités à se rassembler à Bernos-Beaulac, une commune du Sud-Gironde concernée au premier chef par le tracé. Le village de 1 135 habitants, traversé par le Ciron, se retrouverait au cœurd’un triangle ferroviaire.
« Il y aura des débats, des saynètes, des promenades naturalistes et des veillées »
Ce nouveau week-end de mobilisation se veut différent du rassemblement lermois, marqué par la crainte de débordements liés à la participation des Soulèvements de la terre. La maire de Lerm-et-Musset avait découvert,48 heures avant, que « Freinage d’urgence » aurait lieu dans sa commune, sur un terrain privé.De nombreux barrages de gendarmesavaient été mis en place pour contrôler le millier de manifestants.