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Premières affiches sur les panneaux et premiers soutiens (merci à l’imprimeur pour sa rapidité). En effet, pour l’essentiel, encore aujourd’hui, même à Angeville notre candidature n’a pas fait le tour de la commune. Avec l’affiche, le mur du silence est rompu, et avec le lien vers le blogue, des personnes diverses comprennent alors notre présence, et approuvent parfois notre intervention.

Rappelons que le débat sur la LGV traverse tous les partis. Il n’y a pas d’un côté la supposée bêtise de la droite et de l’autre, l’inévitable intelligence de la gauche ! Pourtant, une fracture existe : elle oppose ceux qui cherchent à savoir, et ceux qui ne veulent pas savoir. A gauche, parmi ceux qui ne veulent pas savoir, nous comptons justement ceux qui croient en l’inévitable intelligence de ce courant. A droite, parmi ceux qui veulent savoir, il y a le président du Conseil général de l’Aveyron, par exemple e il dit non à la LGV.

Tous ceux qui finissent par reconnaître que, pour Bordeaux-Toulouse, la rénovation de la ligne existante est l’enjeu majeur, appartiennent à tous les courants politiques. Le vote du Conseil général du Lot-et-Garonne en faveur du financement de la LGV Bordeaux-Tours a été un exemple frappant d’explosion des clivages politiques habituels. Comment, le conseiller général socialiste de Nérac a-t-il pu accepter de financer Bordeaux-Tours quand son voisin de droite a refusé ?

En fait, la droite qui refuse l’investissement pharaonique est plutôt la droite centriste ou modérée qui accepte l’analyse de la réalité locale, sans se jeter dans les bras de Vinci. Douste-Blazy, maire de Toulouse, a toujours été plus favorable à la rénovation de la ligne POLT par Limoges, qu’à la LGV.

Voilà pourquoi il est ridicule de cantonner notre candidature dans un débat interne à la gauche. Elle prendra quelques voix à TOUS les partis et si les soutiens se multiplient, d’un 2% au départ, elle peut marquer beaucoup plus de points. Nous savons cependant que les citoyens devront alors inverser leur rapport à l’élection : d’élection générale et globale, ils devront d’abord en faire une élection de proximité. Nous allons manquer de temps pour expliquer cette mutation or elle est importante : si nous voulons que la politique redevienne porteuse d’enthousiasmes, il faut redonner au local toute sa place. Pourquoi les législatives sont devenues une élection à forte abstention ? Parce de nombreux candidats rejouent l’élection présidentielle, avec l’élection des députés (voir article précédent) !

Electeurs et Electrices se demandent alors : mais pourquoi voter deux fois ?

 Or, et nous le démontrons parfaitement : il existe des sujets locaux de portée nationale ! Ce sont eux qui doivent occuper les premières places dans nos débats électoraux, pour donner aux législatives plus de poids ! Contrairement au reproche qui nous est fait de dénaturer la politique en marginalisant les partis, nous lui donnons tout son sens, en jouant la carte de l’information sur un sujet structurant qui touche et touchera de toute façon le quotidien de milliers de personnes.

28 mai 2012 Jean-Paul Damaggio

Tag(s) : #élections
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