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Gros article du quotidien pour rendre compte d’une réunion entre gens bien mis qui n’est que la répétition de réunions entre gens bien mis. C’est le feuilleton qui avance et ça dure depuis déjà huit ans et pour combien de temps encore.  Et plus ça dure, plus c’est de la désinformation. Il paraît que le financement va se régler en avril ! Mais quelque soit la décision de la commission en question, le financement restera un problème quand on sait qu’on construit pour le moment Bordeaux-Tours et que le financement…. reste un problème !

Avec l’article du Petit journal, grâce au maire de Bressols on apprend au moins une donnée utile : 35 maisons détruites dans sa commune…. Nous sommes toujours avec un tracé qui semble passer sur la mer tellement il fait peu de dégâts. JPD

  

Tracé de la future LGV : les points qu'il fallait résoudre

 Lors d'une réunion avec le préfet de Région et les élus, le tracé de la future LGV a été «optimisé» en prenant en compte les inquiétudes des riverains et des élus dans les secteurs de Castelsarrasin, Pompignan, Bressols et Auvillar.

 Cela pourrait bien ressembler à la dernière ligne droite dans l'instruction du lourd dossier de la LGV. Lundi, le préfet de région Henri-Michel Comet présidait une réunion à laquelle participaient notamment les présidents du conseil régional de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, du conseil général du Tarn et Garonne, Jean-Michel Baylet, et de la communauté d'agglomération du Grand Montauban pour «optimiser le tracé de la future ligne LGV». Dans le prolongement du comité de pilotage du 26 octobre, il fallait répondre par la concertation aux inquiétudes apparues sur certains secteurs du tracé où la population et les associations se sont mobilisées.

 

- Dans le secteur de la plaine de Castelsarrasin, les habitants relayés par les élus locaux n'avaient pas manqué de manifester leurs craintes face aux risques d'inondations. Le projet de créer une infrastructure en remblais était susceptible de jouer le rôle de digue en retenant dangereusement l'eau. Les études complémentaires demandées à Réseau Ferré de France ont prouvé la nécessité de créer des «trouées» pour favoriser l'écoulement des eaux et éviter les phénomènes de crues. RFF évoque ainsi des «adaptations pour améliorer la transparence hydraulique». De même, les habitants ont demandé que le hameau de Bénis, trop exposé, soit éloigné du tracé.

 Le cas de Pompignan

 - Deuxième point déjà réglé en octobre : le secteur de Pompignan-Saint-Rustice. Là encore, RFF a dû revoir sa copie sous l'insistance des élus et des habitants. «On a amélioré l'insertion en s'éloignant de l'habitat de Saint-Rustice et en changeant légèrement l'angle d'attaque du tunnel», précise Patrick Castan, chef de l'unité Toulouse pour les grands projets du Sud-Ouest (GPSO). Afin d'éviter le bourg de St Rustice et du hameau de la Sarrailhère, il a été nécessaire de modifier le tracé, ce qui a engendré une réduction de la longueur du tunnel. La modification consiste également à revoir l'impact paysager en sortie de tunnel.

 - Le troisième point concerne le franchissement de l'autoroute A62 à Auvillar, la commune du Tarn-et-Garonne classée parmi les plus beaux villages de France. «Pour répondre à la demande locale, la future LGV passera à l'intérieur d'une tranchée profonde de 40 mètres. De fait, dans cet environnement paysager protégé, la ligne sera moins visible», explique RFF.

 - Dernier point, le plus important : celui de Bressols. Dans le projet précédent, la LGV courait à une hauteur de 10 à 12 mètres à l'endroit où elle croisera la ligne Toulouse-Montauban. Pour parvenir à «descendre» la LGV, il fallait envisager de fait d'enterrer la voie ferroviaire existante pour ramener la ligne nouvelle à seulement 5 ou 6 mètres de haut.

 Dans le même temps, sont prévus des ouvrages d'art largement dimensionnés au niveau des routes pour anticiper le développement urbain autour de la future gare.

 Financements : réponse en avril

 Financièrement, rien n'est encore tranché pour la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Il faudra attendre le mois d'avril pour connaître la décision de la commission de révision du schéma national des transports qui doit arbitrer entre les divers projets ferroviaires. L'accord obtenu entre les différents acteurs de Midi-Pyrénées permet de poursuivre les études en vue de l'enquête publique. «Le processus d'anticipation des acquisitions foncières va être engagé», précise le préfet de Région Henri-Michel Comet. Celui-ci pourra saisir le ministre des Transports qui arrêtera le tracé, avant approbation de l'avant-projet d'ici l'été prochain. J.-M.D

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