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Sur la base de cet article, la position de Codognès, que je découvre EELV (il a été communiste), me surprend. D’accord, une nouvelle ligne moins rapide est moins chère, mais cette nouvelle ligne est-elle vraiment indispensable ? A la phrase : « cette LGV est un élément indispensable pour le département » j’aurais aimé un peu d’argumentation. Peut-être n'a-t-elle pas été reprise par le journal L’Indépendant ? Si quelqu’un m’éclaire je suis prêt à écouter. Par exemple : a-t-on les données sur la saturation de la ligne existante ?

J-P Damaggio

 

 

Perpignan : LGV : les écologistes veulent un train à 220 km/h

 Le 12/08/2012 à 06h00 par J.M. | Mis à jour à 09h08

 Pour les écologistes, la LGV ne verra pas le jour dans les années à venir si on choisit le tracé le plus coûteux.

 "Il ne faut pas dans une période où l'argent est rare, s'obstiner pour un choix de tracé qui compromettra la création de la ligne". Jean Codognès, conseiller municipal de Perpignan Europe Ecologie n'en démord pas. Si selon lui la ligne à grande vitesse "est le chantier du siècle", elle pourrait ne jamais voir le jour si les acteurs locaux font "le choix d'une circulation à 350 km/h sur l'ensemble du parcours. Pour tous ceux qui connaissent le dossier, cette LGV est un élément indispensable pour le département et on y est favorable. Mais, dans une région fortement urbanisée et au relief difficile, une LGV à 350 km/h générera d'importants surcoûts (environ 8 milliards d'euros), limitera la part du fret routier reporté vers le rail et rend quasiment impossible une bonne insertion environnementale".

 Un prix divisé par deux pour 10 minutes de plus

Face à ce constat et dans une période de crise budgétaire rappelée très dernièrement par la Cour des comptes, Europe-Ecologie se prononce pour une LGV à 220 km/h pour les voyageurs et de 120 km/h pour le fret. "On pense que c'est la seule hypothèse technique afin que la ligne voie le jour en 2020. Cette solution coûtera deux fois mois cher, environ 3,7 milliards d'euros. Entre Montpellier et Perpignan, on aura juste 8 à 10 minutes de plus de trajet par rapport au choix d'une LGV à 350 km/h et ce tracé tiendra compte des différents collectifs comme celui de Baho sur l'aspect environnemental. Nous en sommes certain, si on s'obstine sur le choix à 8 milliards, le projet ne verra pas le jour dans les décennies à venir. C'est un choix de raison et de sagesse, on n'est plus dans le contexte budgétaire de 2007 puis concernant le fret, on en aura en amont de Montpellier et en aval à Figueres, il nous apparaît impensable qu'il ne manque que le tronçon entre Perpignan et Montpellier".

 Le dossier sur le bureau du ministre en décembre

En attendant, un nouveau comité de pilotage est prévu pour le mois d'octobre étant donné que celui de juillet n'a concrètement rien donné. Cette réunion de travail sous la houlette du préfet de région étudiera toutes les implications techniques et financières pour émettre un avis sur les choix définitifs. Ensuite Thierry Lataste consultera individuellement les collectivités et des forces socio-économiques pour qu'avant la fin de l'année, le bilan de ces concertations et des propositions envisagées arrivent sur le bureau du ministre du Transport.

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