Depuis deux ans et demi les discussions n’ont pas manqué autour du dossier LGV. Avec la candidature des législatives, la question devient plus globale. Il n’y a pas une rencontre sans qu’on m’interroge sur cette folle candidature. « Mais la LGV c’est pour le bien du fret ». « Mais la LGV c’est la rénovation du POLT. » «Mais la LGV c’’est une affaire classée ».
Toutes ces discussions me confirment dans l’idée que l’embrouille sur laquelle surfe Réseau Ferré de France (RFF) est encore considérable. Depuis le développement de la LGV le fret est plus que malade, il est à l’agonie, mais l’argument nous l’entendons tous les jours. C’est un argument de bon sens pour qui ne connaît pas le prix de la LGV ! Une nouvelle voie ferrée c’est bon pour le rail ! Qu’on nous lise un peu…
Quant aux fatalistes, je les comprends également : des tels projets ont toujours été imposés par les autorités. Mais ça ne dispense pas de dire NON aux dites autorités à l’occasion du 10 juin. Je n’ai aucune illusion : si nous arrivons à 2% soit 1000 voix ça sera un succès car nous savons qu’aux élections législatives, les candidatures locales sont presque invisibles. Mais il fallait alerter TOUS les esprits, en vue des luttes futures, parce que nous ne sommes pas du genre à baisser les bras. Dans le gouvernement actuel, d’après nos informations le ministre actuel des transports est plutôt du genre ignorant, mais il aurait un chef de cabinet sérieux. Nous interviendrons avec d’autres pour arrêter le massacre.
Sur la question du tracé de la LGV nous avons souvent croisé des surprises : à Toulouse un ami pensait qu’il s’agissait d’améliorer la ligne actuelle Bordeaux-Toulouse. Il avait du mal, lui qui utilisait souvent le train, à comprendre qu’on allait construire une nouvelle ligne. Les trains actuels ne sont jamais pleins…
Nous aimerions multiplier les rencontres mais nous avons tout à faire : coller les affiches ; répondre aux uns et aux autres (même l’évêque envoie des questions) ; intervenir dans les médias ; assurer quelques réunions.
Bref, vous être autorisés à faire connaître notre action.
27 mai 2012 Jean-Paul Damaggio