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Rectificatif : Cette affiche n'est pas l'affiche officielle. Elle a été prise dimanche sur le panneau de Gasseras mais depuis, un détour par Montauban m'a permis de vérifier que l'affiche nouvelle tient bien compte de toutes les données nouvelles de cette candidature. Désolé. Donc acte. Je n'avais pas l'appareil photo pour prendre la photo de la nouvelle afin de permettre aux lecteurs de rectifier.

Nous ne nous intéressons pas qu’à la deuxième circonscription du Tarn-et-Garonne d’autant que nous savons qu’elle est sous la haute surveillance de la première qui aura toujours la vedette. Au contraire, la comparaison entre les deux situations est un bel instrument de réflexion. C’est ainsi que dans la deuxième circonscription l’affiche officielle du Front de Gauche est une belle affiche très réussie qui respecte les courants représentés, avec photo et nom de la suppléante, accompagnée du sigle NPA bien visible.

Pour le même courant Front de Gauche, l’affiche de la première circonscription nous étonne sur deux points. Forte présence de Jean-Luc Mélenchon sur la photo et avec le titre de candidat à la présidentielle. Disparition en conséquence du suppléant membre du parti de Gauche : que ce soit en photo ou même par la simple référence au nom.

 Que le lecteur ne lise là aucune tentative d’opposition de deux démarches. Les deux sont d’accord sur le fond mais varient sur la forme. Sauf que la forme fait apparaître deux façons d’aborder la politique. D’un côté un respect de la situation locale et de l’autre un alignement sur l’image nationale. Sur le strict plan électoral nous avons tendance à penser que la deuxième attitude est plus porteuse en termes de voix.

En effet : la médiatisation fabrique le leader national puis, celui-ci, devient même la référence locale. Mélenchon aime peut-être remplir ce rôle, mais comment ensuite défendre « l’humain d’abord » ? L’humain d’abord, sur une simple affiche électorale, n’est ce pas faire une place respectable au suppléant ? A moins que l’humain d’abord, ce ne soit l’efficacité électorale d’abord ?

Et le rapport avec la LGV ? C’est simple : quand on place au premier plan une question locale de cette importance, le soutien d’un dirigeant national quel qu’il soit est de peu d’intérêt à partir du moment où aucun, pendant la campagne des présidentielles, ne s’est penché sérieusement sur cette question à 100 milliards d’euros. Une fois encore, nous partons du local pour arriver au national quand d’autres font l’inverse, ce qui est bien sûr, respectable.

28 mai 2012 Jean-Paul Damaggio

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