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LGV : Ils se répètent…

Le Petit Journal a publié la lettre envoyée à Delga. Je l’en remercie. Je ne prétends pas que le nouvel article de La Dépêche soit une réponse mais je m’étonne. Ce texte ne dit rien de nouveau donc  ce n’est pas de l’information ! Et à répéter les mensonges ils ne deviennent pas une vérité.

1 ) La LGV pour le RER toulousain ? Mais si on investit des sommes folles sur une seule branche Toulouse-Montauban comment faire pour les autres branches ? Nous le répétons : la LGV c’est le contraire du RER !

2 ) Ligne saturée ? Même pendant l’Enquête d’Utilité Publique la SNCF a reconnu que la ligne n’est PAS saturée ! Et si elle l’était il suffirait, ce que nous demandons, d’installer le RMTS, un système moderne de signalétique. Mais Gibelin n connaît rien au ferroviaire alors…

3 ) Développer le fret ? Mais il faudrait des milliards pour développer le fret. Je prépare une démonstration à partir du cas du fret dans le Tarn et Garonne autrefois.

4 ) Le financement ? Seulement 10, 3 milliards quand Castex parlait de 14 milliards ! Et elle parle de la taxe pour les habitants tandis que la taxe pour les entreprises « elle est envisagée »…

5 ) Pour les petites lignes la mort de la ligne Castelsarrasin-Beaumont est une réponse.

J-P Damaggio

 

La Dépêche Publié le 24/09/2022 à 17:45

Livraison en 2030 ou 2032 ? La présidente de la Région Carole Delga a demandé à la SNCF de revoir le calendrier du chantier de la ligne à grande vitesse. L’élue souhaite « se rapprocher » de 2030.

Le projet de LGV Bordeaux-Toulouse avance enfin. Mais une question taraude les usagers du rail : à quand les premiers travaux et surtout la livraison de la ligne à grande vitesse qui fera gagner une heure entre Paris et Toulouse ? Au début de l’été, une mise en service en 2032 «grand maximum» a été annoncée. Pas satisfaisant pour Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie, un des principaux financeurs du projet avec la Nouvelle-Aquitaine. «J’ai demandé que les délais soient revus et que l’on se rapproche au maximum de 2030» indique Carole Delga qui attend un nouveau phasage de la part de SNCF Réseau. Quant au démarrage de ce gigantesque chantier, «nous espérons les premiers coups de pelleteuse dans moins de trois ans» poursuit l’élue.

En charge des mobilités, le vice-président de la Région Jean-Luc Gibelin rappelle le souhait de l’ancien Premier ministre Jean Castex dont l’engagement a été décisif dans ce dossier: «Il parlait d’un lancement des travaux début 2024».

La Région défend également un début du chantier côté Toulouse pour accélérer la réalisation du futur RER au nord de la métropole.

L’enjeu du RER métropolitain

«On ne peut pas résumer la LGV à la seule question du gain de temps, plaide Jean-Luc Gibelin. Il est impossible de rester sur l’actuelle infrastructure qui est arrivée à saturation. La future ligne permettra de libérer des créneaux pour ajouter des trains du quotidien et développer le fret ».

La liaison Toulouse-Montauban est d’ores et déjà saturée et « ce sera aussi le cas jusqu’à Agen dans les deux ans » rappelle de son côté, Carole Delga. « Le RER toulousain ne sera possible qu’avec une deuxième ligne » insiste la présidente de la Région.

Sur le financement, le tour de table a été acté en juillet. L’aménagement de cette nouvelle ligne à grande vitesse de 222 kilomètres entre les deux capitales régionales est évalué à 10,3 milliards d’euros dans le cadre du GPSO (Grand projet Sud-Ouest). Une taxe spéciale équipement (d’environ 4 euros) sera instaurée en 2023 pour tous les foyers situés à moins d’une heure d’une gare TGV. Une taxe sur les bureaux est elle aussi envisagée mais aucune décision n’a pour l’instant été prise.

Les "petites" lignes se seront pas oubliées

La LGV n’est pas le seul projet de la Région en matière d’infrastructure ferroviaire. Après la réouverture de la ligne Nimes-Pont-Saint-Esprit (Rive droite du Rhône) , la Région veut accélérer sur les lignes de desserte fine du territoire. Montréjeau-Luchon (Haute-Garonne) est la prochaine réouverture programmée « au début de l’année 2024 » confirme Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des mobilités à la Région. Cette ligne sera la première en France à fonctionner avec des trains à hydrogène fabriqués par Alstom. Sont également prévus Albi-Bessèges (Gard) en 2025, la réouverture de six gares sur la ligne rive droite du Rhône, Auch-Agen pour le fret et « au début du mandat suivant » Rodez-Séverac-le-Château (Aveyron) et Limoux-Quillan (Aude).

Eric Berger

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