Campsas : Non à la LGV, oui au TGV

Voici l'article du jour qui est un compte-rendu sérieux et très utile de la réunion de Campsas (avec la photo en couleur du journal). J-P Damaggio

Dépêche du Midi 11 février 2023 (version papier)

Mercredi soir 8 février, un peu plus de 120 personnes (dont quelques élus locaux) se sont retrouvées à la salle des fêtes, à l’appel d’Alternative à la LGV pour relancer la question de l’utilité de ce projet suite à des initiatives récentes des autorités en faveur de la LGV Bordeaux- Toulouse. A l’entrée, une grande carte GPSO, officielle, montrant le tracé de la LGV localement. À la tribune, Charles Huyvetter, président de TGV (Très grande vigilance) en Albret ; Charles Rouby, président de l’association locale ; Jean- Paul Damaggio, opposant actif, et Raymond Girardi, vice-président du conseil départemental du Lot-et-Garonne, ils ont, tour à tour, donné leurs positions et arguments. M. Damaggio a insisté sur « les coûts de ce projet estimé aujourd’hui à 14 milliards d’euros HT et qui augmentera » ; pour M. Girardi, ces sommes énormes seraient « d’un meilleur usage pour construire des hôpitaux, rénover des collèges, développer le tourisme et l’économie ». A aussi été evoquée la taxe spéciale équipement, minime, mais payable dès 2023 en lien avec la taxe foncière « pour soutenir le financement de la ligne, y compris par les victimes de la ligne : les expropriés, ceux qui supporteront les nuisances du chantier ou de la LGV demain ». Autre conséquence : le bilan élevé de destruction des espaces naturels, agricoles (plus de 4 000 ha) et des bâtis en lien avec la construction de la LGV. D’autres points ont été abordés, en particulier le fait que le TG V pourrait circuler sur les lignes existantes après aménagement (comme prévu sur 20 kilomètres, sortie de Bordeaux et Toulouse), que l’urgence climatique et la crise énergétique doivent amener les responsables à prendre d’autres décisions. En conclusion, « oui au train pour tous, une ligne POLT/Paris-Toulouse par Limoges rénovée, fiable, car le vrai désenclavement passe parla ». Une dizaine de personnes a ensuite posé des questions.