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Une pétition pour des arrêts de train

Voici le lien vers la pétition : ICI.

Le Petit Journal et Moissac au cœur ont relayé cette action.

Comment ne pas commenter le texte du PCF ?

"Sous prétexte d’une soi-disant faible affluence, d’une refonte des horaires des trains nationaux circulant sur l’axe Bordeaux-Toulouse et afin de répondre aux exigences des correspondances LVG suite à la mise en service de la nouvelle ligne Tours-Bordeaux, la SNCF prive une large partie du territoire de notre département d’une offre légitime d’accès au service public ferroviaire."

Une fois de plus on nous dira qu'il n'y a aucun lien entre le tout LGV et les effets sur le train du quotidien. Au contraire on va nous dire que s'il y avait la LGV Bordeaux-Toulouse on n'aurait pas à tenir compte du TGV qui passe sur la ligne actuelle. Tout ça est factice. En fait soyons bref : pour le train du quotidien l'organisateur c'est le Conseil régional qui à travers des états généraux bidons (nous ne cesserons de le répéter) avait annoncé des miracles. On voit les résultats et il est normal que le dirigeant du PCF ne dirige pas sa colère contre le vice-président transport du conseil régional ni contre la députée de la circonscription et encore vice-présidente de la Région. La SNCF n'est pas maître du jeu et si elle prend des décisions unilatérales l'autorité organisatrice a les moyens de la remettre sur la bonne voie. Mais la dite autorité (le Conseil régional) a-t-il mis en oeuvre les comités de ligne pour faciliter l'action ?  Pour mémoire en voici un en Aquitaine : ICI. J-P Damaggio

 

P.S. : Je sais que des cheminots continuent de dire : "Le TGV oui, mais le TER aussi". Alors je le rappelle la question n'est pas celle du TGV mais celle de la LGV.

 

Article du Petit Journal

« Malause, Pommevic et Golfech : les trains doivent continuer à s’arrêter ! » explique la CGT et repris par le PCF82 par la voix de son responsable Thomas Portes. Et de continuer :

« … depuis le 1er juillet 2017, la direction de régionale de la SNCF a décidé de façon unilatérale de supprimer définitivement les arrêts en gare de Golfech, Malause et Pommevic. Cette décision prise sans aucune concertation avec les acteurs locaux, collectivités, syndicats et usagers, est un nouveau coup dur porté au service public ferroviaire de proximité. Sous prétexte d’une soi-disant faible affluence, d’une refonte des horaires des trains nationaux circulant sur l’axe Bordeaux-Toulouse et afin de répondre aux exigences des correspondances LVG suite à la mise en service de la nouvelle ligne Tours-Bordeaux, la SNCF prive une large partie du territoire de notre département d’une offre légitime d’accès au service public ferroviaire. »

Sur le nombre d’usagers concernés :

« … en 2016 environ 2500 usagers ont pris le train sur l’ensemble des trois gares. La SNCF considère-t-elle aujourd’hui ces personnes comme des citoyens de seconde zone ?  Et les scolaires ou étudiants qui prennent le train pour aller à Agen, Montauban et Toulouse ? Et les salariés qui se déplacent pour aller travailler ? Que vont-ils devenir ? Cette décision n’est pas acceptable. D’autant plus que ces trois dessertes ferroviaires ont été rénovées l’an dernier grâce à des subventions du conseil régional d’Occitanie. Rénover pour fermer serait donc le nouveau slogan de la SNCF ? »

La CGT interpelle la Région et la SNCF :

 » La région Occitanie qui a fait du service public  ferroviaire un marquer fort de sa politique doit intervenir et exiger de la    SNCF le rétablissement de ces arrêts de proximité !Les maires des communes concernées, que nous avons interpellé, doivent se mobiliser pour que leur territoire continue de vivre !Le service public ferroviaire a pour vocation de permettre à chacune et chacun de se déplacer quel que soit son lieu de résidence sur le territoire national. Avec le développement des lignes à grande vitesse qui sont nécessaires sans aucune complémentarité avec les trains du quotidien, la SNCF est en train de créer un véritable désert ferroviaire. Alors que se déroulent les assises de la mobilité cette décision est aussi un non sens écologique. Après les nouvelles tragédies environnementales de l’été 2017, le réchauffement climatique appellerait à faire plus de ferroviaire et moins de camions et de bus. »

La CGT-Cheminots de Montauban réaffirme son exigence de maintenir des arrêts TER:

« … dans les gares de Malause, Pommevic et Golfech comme dans toutes les gares du Tarn-et-Garonne. Nous invitions toutes et tous les citoyens, usagers, élus locaux impactés par cette décision à nous contacter pour organiser la riposte ! On peut nous contacter au 0670362973. PR

Tag(s) : #action associations, #ter
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