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Cette fois c’est l’Usine Nouvelle qui a la primeur de quelques fuites qui révèlent le Bordeaux-Toulouse prioritaire mais constructible quand ? Cette fois la date de publication du rapport c’est pour le 26 juin.

Donc à suivre... JPD

Usinenouvelle.com > Transport

http://www.usinenouvelle.com/article/infrastructures-les-choix-de-la-commission-mobilite-21.N199468

Par Olivier Cognasse - Mis à jour le 18 juin 2013, à 14h00 - Publié le 18 juin 2013, à 09h16

Ferroviaire, Transport - Logistique

© Broken Glass - Flickr - C.C.

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Ferroviaire : La commission Mobilité 21 fait le tri

EXCLUSIF La commission Mobilité 21, présidée par le député Philippe Duron, rend ses arbitrages en début de semaine prochaine. L’Usine Nouvelle publie en exclusivité les projets ferroviaires qui devraient être retenus.

A son arrivée, le gouvernement Ayrault a trouvé des finances publiques dans un état catastrophique... Peu ou pas de marges de manœuvre pour investir. Alors, que faire des 70 projets retenus par le Schéma national des infrastructures de transport (Snit), suite au Grenelle de l’environnement ? Un catalogue à 245 milliards d’euros ! Rien ou presque n’était financé et quand un projet était annoncé comme tel, à l’image du canal Seine-Nord, il manquait quelques milliards.

Dès l’automne, le gouvernement a mis en place la commission Mobilité 21, présidée par le député Philippe Duron, pour évaluer les projets du Snit et en extraire les priorités. Un classement qui sera soumis au Premier ministre en début de semaine prochaine, sans doute le 24 ou le 25 juin.

DEUX CATÉGORIES ET DEUX SCÉNARIOS

La commission Mobilité 21 va proposer de considérer deux périodes : 2020-30 et après 2030. De même, selon les informations de L’Usine Nouvelle, la commission a établi deux scénarios. Le premier prend en compte les budgets actuellement disponibles et aucun moyen financier nouveau au niveau de l'Agence de financement des infrastructures de transport (Afit). Dans ce cas, aucune grande ligne ferroviaire ou autoroutière ne devrait voir le jour. Les faibles moyens seraient alloués à la rénovation des réseaux ferroviaires, fluviaux et routiers et à la création de quelques nœuds vitaux comme au sud de Paris, pour interconnecter les lignes à grande vitesse (LGV), à l’ouest de Lyon et à Marseille. La ligne Picardie–Roissy est également validée.

Le deuxième scénario, qui paraît le plus crédible, prend en compte une augmentation du budget. Comme prévu par le précédent gouvernement, la moitié des recettes de l’écotaxe serait affectée à l’Afit, soit environ 450 millions d’euros. Un montant qui entraînerait d’autres contributions, notamment des collectivités, pour aboutir à un total d’environ 1,3 milliard d’euros. Un élément essentiel est pris en compte : la saturation du réseau. Les lignes Bordeaux-Hendaye, Montpellier-Perpignan et Lyon-Turin sont repoussées aux calendes grecques. Selon un proche du dossier, "ces lignes transfrontalières ne verront le jour que si l’Europe se décide à sortir du dogme allemand et à lancer un véritable plan de relance. C’est la troisième hypothèse !"

La LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL), qui est envisagée pour désaturer la ligne Paris-Lyon, n’est pas non plus une priorité. Un spécialiste du secteur rappelle que "la saturation est prévue entre 2025 et 2035. D’ici là, il sera possible de faire circuler des trains plus capacitaires avec des intervalles plus réduits". La fin de la LGV Rhin-Rhône n’est pas une nécessité et, s’il est impératif d’envisager à terme une nouvelle ligne entre Marseille et Nice, elle ne sera pas à très grande vitesse et se fera en plusieurs étapes. Le barreau Poitiers-Limoges, vertement critiqué pour son peu d’intérêt, est enterré.

BORDEAUX-TOULOUSE À TOUTE ALLURE

La seule ligne LGV qui devrait être construite dans les dix ou quinze prochaines années serait la LGV Bordeaux-Toulouse (environ 7 milliards d’euros). Après un entretien avec le président François Hollande, le maire de Toulouse se déclarait relativement confiant quant à la réalisation de ce projet qui mettrait la quatrième ville de France à 3 heures de Paris. Le gouvernement doit se montrer bienveillant avec les élus de Midi-Pyrénées, qui menacent de retirer leur financement à la LGV Tours-Bordeaux.

La nouvelle ligne Paris-Normandie n’est pas totalement abandonnée. S’il ne s’agit plus du projet pharaonique rêvé par l’ex-président Sarkozy, une LGV devrait voir le jour entre Paris et Mantes, un segment actuellement totalement saturé. Cette ligne se justifie par la nécessité de développer le fret ferroviaire entre Paris et le port du Havre.

Tag(s) : #commission mobilité 21, #duron, #LGV
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