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L’article ci-dessous, venant d’une autre source (cliquer sur le titre de l’article) confirme notre alerte POLT lancée par un site internet de Limoges (les deux sites sont en liens sur ce blog).

Mais comment ne pas faire le lien avec Bordeaux-Toulouse ? La ligne POLT ne commence ni à Limoges, ni à Brive, ni à Cahors mais bien à Toulouse (où à Cerbère). Quand on tarit les trains Limoges-Orléans on tarit les trains Toulouse-Paris. Une vue d’ensemble s’impose, d’abord afin d’être plus forts et plus unis pour résister, et aussi pour tenir compte du rôle réel de la ligne POLT. Que des dirigeants politiques toulousains ferment les yeux sur le sort de Cahors (et du centre) ne nous oblige pas à faire pareil mais au contraire à dénoncer les politiques en question. Voilà comment un document d’enquête d’utilité publique se fait révélateur… si les associations pointent leur nez ! Rendons hommage en conséquence aux assos qui luttent et groupons-nous. JPD

Autres documents sur : LGV et Polt

  

LGV Limoges Poitiers : la félonie

 

Tout devait se passer sans vague, et surtout en dehors des caméras: le mauvais coup était bien préparé.

Un haut fonctionnaire de l'État , directeur des infrastructures , inconsciemment ou non, répondait à une demande du comité des financeurs sur le taux de rentabilité du projet de la ligne LGV Limoges Poitiers ridiculement bas et proposait de reprendre la proposition de RFF, d’augmenter artificiellement la rentabilité du projet de LGV Limoges Poitiers en sacrifiant la ligne traditionnelle POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse) par une réduction drastique du nombres de trains qui y circuleraient, passant des 11 allers-retours trains grandes lignes actuellement à 4 allers-retours omnibus, une fois la LGV Limoges Poitiers en service. Cette décision, inscrite dans l'enquête publique, serait devenue une force de loi après l'adoption de celle-ci.

Rien n'aurait dû filtrer de cet arrangement. Qui aurait lu en entier les 4000 pages format A3 du dossier RFF de l'enquête publique, qui ne dure que 30 jours, et seulement disponible dans les communes concernées par le tracé, aucun dossier dans le Lot, la Creuse, l'Indre, le Cher... toutes les populations de Cahors à Orléans devaient être dans l'ignorance de la décision qui se tramait contre eux, contre l'avenir des dessertes ferroviaires de leurs territoires et par contre coup de l'avenir économique de leurs bassins de vie

Ce sont des comploteurs!

Seul un quarteron de décideurs avait organisé ce mauvais coup contre la démocratie . En cachette et sans en référer à leurs assemblées respectives, ils ont voté la mort du POLT.

Sur le site du journal ''Le Populaire'' daté du 15/02/13 – 18h11, on peut lire que, dans une réponse commune adressée en date du 12 février 2013, les élus des principales collectivités concernées (Alain Rodet, député-maire de Limoges, Alain Clayes, député-maire de Poitiers, Jean-Paul Denanot, président du Conseil régional, Marie-Françoise Pérol-Dumont, présidente du Conseil général de la Haute-Vienne, Gérard Bonnet, président du Conseil général de la Corrèze, Philippe Nauche, député-maire de Brive) donnent le feu vert au ministère et demandent une signature rapide de la décision ministérielle qui permettra l'ouverture de l'enquête publique; ils ajoutent même un chantage : S'il en était autrement… nous pourrions être conduits à envisager la suspension des versements de notre participation à la réalisation de la ligne SEA Tours- Bordeaux. L'affirmation du ministère que la LGV ne se fera qu'au détriment du POLT est balayée d'un revers de stylo...

 

Ce sont des menteurs!

Interrogés par les médias juste après la conférence de presse de la CRI (Coordination Riverains Impactés) qui a rendu publique le courrier du Ministère, Bernard Bonnet dans l'Echo du 15 février explique qu'ils ne vont pas répondre par oui ou par Non, Jean Paul Denanot sur radio France Bleu annonce qu'il ne répondra pas aux injonctions d'un fonctionnaire, MF Perol-Dumont ne veut pas de débat sur la lettre, A Rodet refuse de répondre, alors que tous ont signé le 12 février une lettre commune.

 

Le Coup était bien préparé, seule la rapidité de réaction de la CRI, car il y avait urgence, en rendant publique cette lettre, permet à tous de mesurer l'enjeu.

Le recours déposé au tribunal par la CRI, qui pose la question de la nécessité de débattre de l'opportunité du projet, au vu de tout ce qui a bougé depuis 2006, est d'une actualité brûlante ; les études de RFF aboutissant à sacrifier la ligne POLT, c' est un élément de plus à verser au dossier...

 

 

Tag(s) : #action associations
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